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SM Caen. Ce Stade Malherbe a été un fantastique vecteur d’émotions

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Il y avait de l’euphorie, il y avait de la colère, il y avait de la joie, il y avait de l’espoir et, à la fin, il y avait une légère déception teintée de beaucoup de fierté. Cette saison encore, fidèle à ce qui fait son identité, le Stade Malherbe Caen a apporté bien des émotions à ceux qui l’aiment et à ceux qui le suivent. Si ce club atteint une popularité extraordinairesans mesure avec ses performances sportives, c’est parce queil incarne ce qui fait la grandeur du sport. Il n’y a pas eu de demi-mesures dans l’exercice réalisé par les Malherbistes.

Ce Caen respire tout ce qui donne du sens au sport de haut niveau, en commençant par le partage. Le début de saison fantastique, mais si bref, et la reprise opérée après la nomination de Nicolas Seube se sont accompagnés d’un sublime communion avec les supporters rouges et bleus. La ferveur est folle et elle dépasse largement les saisons de Ligue 1. Il y avait 16 000 spectateurs par match au stade d’Ornano, le tout dans une ambiance qui ne s’est jamais démentie.

Les Malherbistes nous ont donné envie d’y croire

Malherbe, avec ses faiblesses, a nous a donné envie de croire en lui. Nicolas Seube et ses joueurs ont exprimé ce qu’attendaient leurs supporters, enthousiasme, combativité, solidarité, passion. Le Stade Malherbe s’est battu jusqu’au bout. Au final, sa sixième place est logique. Elle reflète la crise de onze matches sans victoire, alors que le discours de Jean-Marc Furlan était devenu inaudible, mais aussi pénurie de personnel.

Il n’y avait pas assez de danger autour d’Alexandre Mendy, qui a tant travaillé pour son équipe. Le fougueux milieu de terrain, infatigable gratte-ballon, a eu du mal à amener le danger offensivement. Derrière, Caen a trop souvent craqué. Les Caennais on a le droit de rêver en se déshabillant, sans la maîtrise qui sied généralement aux promus. Il y a eu des points laissés partout sur le chemin, mais « il ne faut pas non plus oublier qu’on a gagné bon nombre de matches à l’arraché », rappelle Nicolas Seube.

En succédant à Jean-Marc Furlan dont le profil n’était pas compatible avec celui du Stade Malherbe, Nicolas Seube a pris un risque. Il s’est avéré pleinement concluant, même si cela ne s’est pas terminé là où il l’espérait. Avec lui à sa tête, Caen est l’équipe qui a obtenu le plus de points en Ligue 2 derrière Auxerre. Le recordman des matchs joués sous le maillot de Caena dépassé toutes les attentes dans la manière dont il a assumé ses nouvelles responsabilités.

Avec quels moyens ?

Il ne fait aucun doute que cette grande moitié de saison a posé une fondation pleine de promesses. Le Stade Malherbe ne voudra pas se cacher la saison prochaine. L’ambition est sur toutes les lèvres. Ses cadres et talents émergents sont sous contrat, ce qui peut lui apporter une certaine sérénité malgré la nécessité de reconstituer les fonds. Les faiblesses ont été ciblées longtemps à l’avance en vue du recrutement.

Reste à savoir de quels moyens Nicolas Seube disposera pour Pierre-Antoine Capton, acheteur des parts d’Oaktree, et ses associés. C’est la grande inconnue de la période et elle est loin d’être négligeable. Caen a optimisé ses atouts pour mourir au pied du top 5. Avec quelques atouts en plus et toujours la même recette, le club peut aller bien plus loin.

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Cammile Bussière

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