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« Six plaintes » ont été déposées, indique le préfet

Environ 10 000 personnes ont participé à ce rassemblement non autorisé à Parnay, où un homme est décédé dimanche des suites d’un « arrêt cardiorespiratoire ».

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Participants à une rave party à Parnay (Maine-et-Loire), le 11 mai 2024. (FREDERIC PETRY / HANS LUCAS / AFP)

« Six plaintes » ont été déposées après la rave party dans le Maine-et-Loire au cours de laquelle un jeune homme est décédé dimanche 12 mai, indique sur franceinfo le préfet Philippe Chopin, qui rappelle que cette fête était « illégal ». Plusieurs constats ont également été dressés pour non-respect de l’arrêté préfectoral interdisant les rassemblements festifs pendant ce long week-end de l’Ascension et les bruits nocturnes, ajoute le préfet du Maine-et-Loire.

Une enquête est également ouverte « pour déterminer les causes du décès » du jeune homme. « Il y aura une autopsie, qui permettra d’établir si la personne était sous l’emprise de drogues », précise le préfet. Ce jeune homme « a été pris de convulsions » vers 10h ce dimanche. Les pompiers, qui patrouillaient autour du site, se trouvaient à proximité et ont pu intervenir immédiatement. « Il a rapidement fait un arrêt cardiaque, l’ambulance est arrivée très vite mais malheureusement il n’a pas pu être réanimé »indique Philippe Chopin.

Au total durant cette rave party, « plus de 200 cas » ont été soignés par le poste médical avancé de la Croix Rouge et de la Protection Civile sur place et « 11 personnes ont été évacuées vers l’hôpital de Saumur, avec des urgences relatives et dont l’état ne suscite pas d’inquiétude ». Dans ce domaine, « l’Etat a compensé la carence des organisateurs, qui, pour échapper aux poursuites judiciaires, ne se font pas connaître », souligne le préfet.

Cette rave party non déclarée a lieu depuis jeudi matin dans un petit village proche de Saumur. Au plus fort de la fête samedi, le nombre de participants était estimé à environ 10 000. Les derniers fêtards quittent les lieux. Il y en a encore environ 1 500, selon le préfet.

Cammile Bussière

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