six personnes placées en garde à vue, puis relâchées
Ces arrestations ont eu lieu dans le cadre d’une enquête ouverte pour « incitation à la haine en ligne » à la suite de messages critiquant une éventuelle participation de la star à la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques.
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Six personnes ont été placées en garde à vue mardi 2 juillet dans l’enquête sur des agressions racistes visant Aya Nakamura à la suite de rumeurs sur sa possible participation à la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques, a indiqué vendredi le parquet de Paris. Elles ont été remises en liberté mercredi, le temps notamment d’exploiter les « matériel saisi lors de la perquisition », selon le procureur de la République.
Cette enquête pour « incitation à la haine en ligne » avait été ouverte en mars après de nombreuses publications racistes visant la star franco-malienne de 29 ans, citée comme possible tête d’affiche à Paris et potentielle interprète des chansons d’Edith Piaf. Aya Nakamura, chanteuse francophone la plus écoutée au monde, avait aussitôt été stigmatisée par l’extrême droite. Le collectif identitaire Les Natifs avait diffusé une banderole sur les réseaux sociaux sur laquelle il était écrit : « C’est pas possible Aya, c’est Paris, pas le marché de Bamako ».