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six mois après, une brèche dans la politique de soutien inconditionnel de Joe Biden à Israël

six mois après, une brèche dans la politique de soutien inconditionnel de Joe Biden à Israël

Depuis le déclenchement de la guerre à Gaza, Washington reste le grand allié d’Israël, malgré les difficultés aux États-Unis qui poussent la Maison Blanche à adapter sa posture – au moins publiquement – ​​à l’égard du gouvernement de Benyamin Netanyahu. Promise au lendemain de l’attaque surprise du Hamas, cette politique de soutien inconditionnel a connu des évolutions en six mois.

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Avec notre correspondant à New York, Carrie Nooten

Début octobre, Joe Biden n’était pas fan de Benyamin Netanyahoumais il venait de peaufiner sa relation avec lui, deux semaines plus tôt, sur fond de reconnaissance mutuelle entre Israël et les Émirats arabes unis. Du coup, après les attentats du 7 octobre et le lancement de l’opération armée à Gaza, les États-Unis ont fourni une aide sur le terrain, avec des livraisons d’armes, et à l’ONU, avec beaucoup de force. veto aux résolutions appelant Israël à faire preuve de retenue.

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Puis, pendant des mois, Washington a toléré les affronts répétés d’Israël, privilégiant les négociations sur le terrain pour la libération des otages. Pourtant, chaque visite d’Antony Blinken dans la région a entraîné une escalade effrontée de la part du gouvernement Netanyahu.

 » ligne rouge » et la pression

Et quand Joe Biden a posé l’interdiction des bombardements de Rafah comme son « ligne rouge », a-t-il été ouvertement interpellé. Agacé, mais aussi sous la pression d’une partie de plus en plus mécontente de la base démocrate, il n’a pas bloqué un appel au cessez-le-feu pendant le ramadan.

Un nouveau point d’inflexion a eu lieu cette semaine après le » erreur » Les forces israéliennes qui ont tué sept travailleurs humanitaires : le président américain a appelé Benyamin Netanyahu pour lui dire que, sans davantage d’aide humanitaire réelle aux Gazaouis, Washington réévaluerait son soutien à Israël. Il s’agit de l’avertissement le plus sévère depuis six mois, mais les analystes sont réservés : il ne s’agit pas selon eux d’un changement politique majeur.

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