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Six ans de prison requis contre Matteo Salvini, vice-Premier ministre italien, pour avoir refusé de laisser débarquer des migrants en 2019

L’homme qui fait partie de la coalition de la Première ministre Giorgia Meloni est jugé pour privation de liberté et abus de pouvoir, pour avoir retenu 147 migrants en mer pendant des semaines sur un navire géré par l’association caritative Open Arms.

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Matteo Salvini à Milan, Italie, le 8 juin 2024. (ALESSANDRO BREMEC / NURPHOTO / AFP)

Les procureurs italiens ont requis samedi 14 septembre une peine de six ans de prison contre Matteo Salvini, vice-Premier ministre italien d’extrême droite, pour avoir empêché des migrants de débarquer dans un port italien en 2019.

Matteo Salvini, membre de la coalition de la Première ministre Giorgia Meloni, est jugé pour privation de liberté et abus de pouvoir pour avoir retenu 147 migrants en mer pendant des semaines sur un navire géré par l’association caritative Open Arms.

« Le parquet a requis six ans de prison contre l’ancien ministre de l’Intérieur Salvini »L’avocat d’Open Arms, Arturo Salerni, a déclaré à l’AFP que le procès touchait à sa fin. Le verdict du procès, qui a débuté en octobre 2021, est attendu le mois prochain, a-t-il ajouté.

L’accusé n’était pas présent à l’audience. Il avait auparavant posté sur Facebook : « JeJe le referais si je devais le faire : défendre les frontières contre les migrants illégaux n’est pas un crime ». « Il est incroyable qu’un ministre de la République risque six ans de prison pour avoir fait son travail de défense des frontières de la nation, comme l’exige le mandat qu’il a reçu de ses concitoyens », a-t-il ajouté. il a ajouté sur X.

En résumant son acte d’accusation, le procureur Geri Ferrara du tribunal de Palerme a déclaré : « qu’un principe clé n’est pas discutable : entre les droits de l’homme et la protection de la souveraineté des États, les droits de l’homme doivent prévaloir dans notre système heureusement démocratique ».

Le navire est resté bloqué en mer pendant près de trois semaines avant que les migrants ne soient finalement autorisés par les tribunaux à débarquer sur l’île italienne de Lampedusa. Les membres d’Open Arms avaient assuré que l’état physique et mental des migrants avait atteint un point critique lorsque les conditions sanitaires à bord étaient devenues désastreuses, notamment en raison d’une épidémie de gale.

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