Moins d’un mois après sa mise en place, le gouvernement Bayrou est déjà menacé de chute. Les députés doivent voter, jeudi 16 janvier, une motion de censure déposée par les élus « insoumis », écologistes et communistes après le discours de politique générale du Premier ministre mardi.
Avec notre simulateur, vous pourrez tester différentes configurations de vote qui permettraient d’obtenir la majorité absolue nécessaire pour renverser l’équipe de François Bayrou. Vous pouvez compter les groupes politiques dans leur ensemble, mais aussi envisager des situations plus détaillées, où certains députés décident de ne pas suivre les instructions de leur propre groupe (il suffit de modifier le nombre de votants avec les flèches à droite).
Ce que l’on sait des positions des différents groupes :
- groupes » rebelle « , écologistes Et communistes devraient, sauf surprise, voter largement pour la motion de censure qu’ils ont déposée ;
- les députés socialistes doivent statuer sur leur position lors d’une réunion prévue mercredi après-midi. Déçu par le refus de François Bayrou de suspendre la réforme des retraites, leur premier secrétaire, Olivier Faure, a menacé de voter la censure « à moins que nous (députés socialistes) nous avons une réponse claire » sur l’avenir de cette réforme ;
- les élus de l’ex-majorité macroniste (Ensemble-Renaissance, MoDem, Horizons) ne devraient pas voter pour la censure ;
- les députés Les Républicainsréunis dans le groupe de la Droite Républicaine, ne devraient pas voter pour la censure. « Nous jugerons texte par texte si les orientations prises sont conformes à l’intérêt du pays »a expliqué leur chef, Laurent Wauquiez ;
- LE Rassemblement national ne devrait pas voter la censure, malgré les critiques qu’il adresse au gouvernement. « Nous votons pour la censure uniquement sur des actions concrètes et non sur des paroles »a justifié mardi son vice-président, Sébastien Chenu, en faisant implicitement référence au vote du budget ;
- Éric Ciotti, leader duUnion des Droits pour la Républiquen’a pas annoncé ses intentions;
- le groupe Libertés, indépendants, outre-mer et territoires (LIOT), qui regroupe différents élus, n’a pas adopté de position commune. Son président, Stéphane Lenormand, a néanmoins déclaré mardi qu’il « favorisera toujours la stabilité dont notre pays a besoin »ce qui laisse penser qu’il ne votera pas la censure.
L’espace des contributions est réservé aux abonnés.
Abonnez-vous pour accéder à cet espace de discussion et contribuer à la discussion.
Contribuer
Réutiliser ce contenu