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« S’ils n’ont pas de Premier ministre, qu’ils se taisent » : Jean-Luc Mélenchon ne jure que par Lucie Castets

Retour à l’envoyeur. Aux universités d’été de La France insoumise, ce vendredi, Jean-Luc Mélenchon a attaqué la droite et le camp présidentiel sur leur incapacité, selon lui, à s’entendre sur un nom pour le poste de Premier ministre. « On nous a reproché d’avoir mis dix jours à proposer un candidat. Mais qui est leur candidat ? On ne le sait plus depuis 40 jours. » « Ils ne sont venus avec personne », a renchéri le socialiste Olivier Faure sur BFM TV.

Alors que plusieurs noms circulent, sans confirmation ni infirmation officielle, Jean-Luc Mélenchon a tenu à réaffirmer l’unité de la gauche derrière sa candidate déclarée. « Ils n’ont pas de Premier ministre, ni au centre, ni à droite. Alors qu’ils se taisent. Nous, on en a une : Lucie Castets. »

En attendant l’intervention de ce dernier contre les militants insoumis, prévue samedi, Jean-Luc Mélenchon a chanté les louanges de la haute fonctionnaire de 37 ans. Il a salué la manière dont Lucie Castets continue de revendiquer Matignon, avec « évidemment » des ministres issus de LFI dans son gouvernement. « Nous sommes reconnaissants à Lucie Castets d’avoir accepté ce rôle, et nous sommes fiers de la manière dont elle se comporte. Ce n’est pas une insoumise, mais elle le mérite », a conclu le fondateur du parti.

La motion de destitution contre Macron est à nouveau soulevée

Emmanuel Macron, de son côté, semble avoir écarté la possibilité de désigner le candidat du NFP à Matignon, après avoir reçu dans l’après-midi des représentants de Renaissance et de leurs alliés. Ces derniers ont été clairs : ils voteraient « immédiatement » une motion de censure contre un gouvernement comprenant des ministres insoumis. Même chose pour Les Républicains, a indiqué Laurent Wauquiez à l’issue de son propre entretien à l’Elysée. L’hypothèse Lucie Castets semble donc écartée.

Inacceptable pour Jean-Luc Mélenchon, qui promet une nouvelle fois d’engager une motion de destitution contre Emmanuel Macron dans cette affaire. Cette stratégie a pourtant été durement attaquée par le chef de file du PS, Olivier Faure, qui la juge « impraticable ». « Si on ne fait pas ça, que reste-t-il ? J’évolue et je fais de la politique dans le cadre qui m’est donné, celui de la Ve République », s’est-il défendu. Le leader insoumis a tenté de minimiser les dissensions que cette proposition a révélées au sein du PFN, arguant par exemple que « personne n’a dit que les Verts ne voteraient pas cette motion ».

Cammile Bussière

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