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S’il revient à la Maison Blanche, Donald Trump veut « virer » le procureur spécial chargé d’enquêter sur lui

« Je le virerais dans deux secondes », a assuré Donald Trump à propos de Jack Smith, chargé d’enquêter sur les tentatives de l’ancien président d’annuler illégalement les résultats de l’élection de 2020.

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Le procureur spécial Jack Smith arrive pour s'adresser aux journalistes, le 1er août 2023, au ministère américain de la Justice à Washington. (SAUL LOEB / AFP)

S’il est élu, il ne perdra pas de temps. Donald Trump a déclaré qu’il voulait, s’il était élu, « tourner » dès le premier jour, le procureur spécial chargé d’enquêter sur ses tentatives d’annuler illégalement les résultats des élections de 2020. L’ex-président, candidat républicain à l’élection du 5 novembre, l’a déclaré lors d’un entretien dans un podcast conservateur, diffusé jeudi 24 octobre.

À la question de savoir si, en cas de victoire, il se pardonnerait ou ferait limoger le procureur spécial Jack Smith, Donald Trump a répondu : « Je le virerais dans deux secondes. » Il a décrit le magistrat, l’une des cibles privilégiées de ses attaques depuis plus d’un an, comme «homme très malhonnête ».

Les avocats de Donald Trump ont également demandé jeudi, dans des arguments écrits à la juge Tanya Chutkan, l’annulation de la procédure, au motif que la nomination du procureur spécial serait inconstitutionnelle.

Ils citent notamment une décision d’un juge fédéral de Floride dans une autre affaire sur laquelle Jack Smith a enquêté contre l’ex-président, pour rétention de documents classifiés après son départ de la Maison Blanche. La juge Aileen Cannon a annulé la procédure le 15 juillet au motif que sa nomination en tant que procureure spéciale dans cette affaire et le financement de son travail violaient les articles de la Constitution relatifs aux nominations et aux dépenses. Cette décision est actuellement en appel.

Dans le cadre de l’élection de 2020, Jack Smith a publié un acte d’accusation révisé le 27 août à la suite de la décision de la Cour suprême du 1er juillet accordant au président des États-Unis une large présomption d’immunité pénale.

Un mois plus tard, il développe dans un volumineux document écrit, en grande partie caviardé pour préserver l’anonymat des témoins, ses arguments pour démontrer le caractère privé des actes pour lesquels Donald Trump est poursuivi. Selon lui, ces actes accomplis en tant que candidat à sa réélection en 2020 ne sont pas couverts par l’immunité pénale du président pour son mandat. « actes officiels ».

Après sa défaite face au candidat démocrate Joe Biden, Donald Trump « il s’est lancé dans une série de plans de plus en plus désespérés pour renverser les résultats légitimes qu’il avait perdus dans sept États » petit à petit, « avec l’aide de complices privés »» a écrit Jack Smith. « Le cœur du stratagème était de nature privée. Il a largement utilisé des acteurs privés et ses structures de campagne pour tenter d’annuler les résultats de l’élection et a agi en sa qualité privée de candidat. »a-t-il conclu.

Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
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