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sifflets des supporters, De Bruyne bouleversé, Tedesco en colère… La Belgique s’offre un psychodrame avant d’affronter les Bleus

Si l’équipe de France ne semble pas au sommet de son art avant le huitième de finale de l’Euro 2024 contre la Belgique (lundi, 18 heures), les Diables Rouges ont essuyé les sifflets de leurs propres supporters ce mercredi.

Des images surprenantes. Malgré une qualification pour les huitièmes de finale de l’Euro 2024, où elle affrontera la France lundi 1er juillet, la prestation de la Belgique face à l’Ukraine ce mercredi (0-0) n’a pas du tout été appréciée par les supporters des Diables Rouges, qui ont beaucoup sifflé à les joueurs, surtout au moment où ils s’apprêtaient à les approcher, après la fin du match à Stuttgart.

Le capitaine Kevin de Bruyne a donc ordonné à ses joueurs de faire demi-tour et de ne pas aller saluer les supporters belges, ce qui a encore multiplié les sifflets depuis la tribune réservée. Certains joueurs ont fait un petit signe de la main au public de loin, et De Bruyne a ensuite réuni le staff et les joueurs pour un bref discours. Une rencontre au cours de laquelle l’entraîneur Domenico Tedesco est apparu très agité, chassant une caméra qui voulait capter la séquence.

Tedesco n’a pas de « message » pour le public

L’entraîneur italo-allemand s’est également dit « surpris » par les sifflets de ses supporters. Les Diables Rouges sont prêts à « rivaliser avec n’importe quelle équipe », a-t-il assuré. « Je suis surpris, car c’était vraiment important pour nous de nous qualifier », a réagi Tedesco en conférence de presse. « On a vraiment tout essayé pour gagner, on aurait pu marquer, donc je ne peux pas être déçu. (…) C’est une grosse surprise… Ce n’est pas comme si j’avais libéré Doku pour faire venir un défenseur. »

Tedesco a assuré qu’il n’avait aucun « message » à envoyer à ses fans, estimant seulement qu’il « avait besoin de leur soutien ». Critiqué alors que ses hommes cherchaient clairement à gagner du temps plutôt qu’à viser la première place, l’entraîneur a résumé la situation en assumant une « gestion claire du match » : « Si on encaissait un but, on était éliminé, on voulait éviter ça ». , il expliqua.

« On peut rivaliser avec n’importe quelle équipe. C’est pour ce genre de matches qu’on s’est qualifié pour cette compétition », a-t-il ajouté à propos des huitièmes de finale contre la France. « Nous sommes prêts et nous allons gagner. »

De Bruyne : « Parfois, il faut être intelligent »

Le meneur de jeu Kevin De Bruyne, élu homme du match, a également répondu aux critiques. « Nous avons essayé de gagner le match. (…) Jusqu’à la 90e minute, nous avons essayé de trouver des solutions, Yannick (Carrasco) a réussi deux tirs, l’Ukraine avait une bonne occasion, peut-être deux, donc il ne fallait pas prendre de risques », a déclaré le joueur de Manchester City.

« Je peux comprendre que les gens veulent que nous gagnions et que nous finissions premiers, mais par exemple si je prends le corner et que nous partons un but derrière, tout le monde va me tuer. Parfois, il faut être intelligent », a-t-il détaillé. De Bruyne a répété que les Diables Rouges auront « besoin » de leurs supporters contre la France en huitièmes de finale, sans savoir « quoi ajouter ».

Jeoffro René

I photograph general events and conferences and publish and report on these events at the European level.
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