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« Si vous voulez humilier quelqu’un, nous le ferons », face aux deepfakes pornographiques, la Corée du Sud attaque Telegram


Le pays est secoué par la découverte de chaînes Telegram qui génèrent de fausses vidéos à la chaîne dans le but d’humilier des jeunes filles. Séoul a contacté Paris, où le créateur de Telegram fait l’objet d’une enquête.

Correspondant à Séoul

Comme des milliers de Sud-Coréens, Eunjoo* se barricade depuis plusieurs jours du monde virtuel, la peur au ventre. Cette collégienne de 15 ans a hâtivement supprimé toute trace sur Instagram, de peur d’être à son tour victime d’un deepfake pornographique sur le service de messagerie Telegram. J’ai supprimé toutes les photos de mon visage que j’avais postées, ainsi que mon nom de compte. J’ai réalisé le danger des réseaux sociaux après avoir entendu les histoires des victimes autour de moi  » explique l’adolescent, qui vit dans le district de Gwangjin, à l’est de Séoul.

Des élèves d’une école voisine ont été ciblés ces dernières semaines par une série de vidéos dégradantes, combinant leurs visages avec des corps nus grâce à l’intelligence artificielle (IA), semant l’anxiété chez les adolescents locaux.

La Corée du Sud est sous le choc d’un nouveau scandale Telegram. Une avalanche de vidéos pornographiques hyper-trafiquées…

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Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
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