Orbán a annoncé plus tôt cette semaine qu’il avait reporté ses engagements internationaux jusqu’à ce que les inondations se calment, y compris un débat au Parlement européen sur la présidence hongroise du Conseil.
Il n’a cependant pas laissé passer l’occasion de taquiner Bruxelles en répondant à une question sur l’offre de la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, d’aider les pays de la région.
« Si une situation se présente dans un pays, il existe un mécanisme qui peut être activé par une notification unilatérale », a déclaré M. Orbán. « Nous l’avons fait, ce qui signifie que Bruxelles a commencé à examiner si une forme d’aide doit ou peut être fournie. »
« Une fois que ces procédures compliquées à Bruxelles seront terminées – et que nous ne serons pas punis en ne recevant pas l’aide que nous méritons, car ce sont tous des points d’interrogation à Bruxelles – alors nous recevrons le soutien de Bruxelles. »
Les remarques acerbes d’Orbán pourraient avoir été influencées par une décision antérieure de la Cour de justice européenne d’infliger une amende de 200 millions d’euros à la Hongrie pour violation des lois européennes sur l’asile.
« Pour l’instant, regardons le côté positif des choses et remercions respectueusement Bruxelles d’avoir au moins pensé à nous », a ajouté Orbán.
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