Si Microsoft redémarre un réacteur nucléaire, c’est en quelque sorte notre faute à tous

Lors de mes activités de fainéant du numérique, je suis tombé sur l’annonce de la remise en service d’une centrale nucléaire en Pennsylvanie pour contribuer à alimenter le Cloud et les centres de données de Microsoft.

Il s’agit d’un réacteur qui a déjà fonctionné par le passé, de 1985 à 2019, puis fermé faute de rentabilité il y a cinq ans. L’objectif annoncé est de le remettre en service d’ici 2028, avec pour objectif de générer 835 mégawatts d’énergie décarbonée. Pour vous donner une idée, cela suffit pour faire fonctionner 4 093 170 ordinateurs huit heures par jour pendant un an. Cette histoire constitue une véritable rencontre ludique.

En lisant l’actualité, je me suis souvenu de plein d’autres informations éparses sur l’impact du monde numérique sur l’environnement. Par exemple, le stockage de données en ligne représentait environ 10 % de la consommation mondiale d’électricité en 2018, et ce chiffre n’a certainement pas diminué au cours des six dernières années. Encore un exemple, qui parlera certainement à tous ceux qui aiment l’expression « C’est pas Versailles ici ! » mais qui nous envoient des emails pour savoir si leur email est arrivé : pendant sa vie de message court, un email de 1 Mo équivaut à laisser allumée une ampoule de 60 watts (les classiques qu’on a partout) pendant 25 minutes.

Vous l’avez compris, notre monde numérique consomme énormément et participe activement au chaos climatique actuel. Pourtant, il nous a été clairement expliqué que la transition vers un monde électrique, basé sur une énergie « verte » (rien à voir avec la couleur…

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