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« Si le président nomme quelqu’un d’autre que Lucie Castets, nous déposerons une motion de censure », prévient Mathilde Panot.

« Si le président nomme quelqu’un d’autre que Lucie Castets, nous déposerons une motion de censure », prévient Mathilde Panot.

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La France Insoumise menace également le président, qui tarde à nommer un nouveau Premier ministre, d’une procédure de destitution.

Avec le Nouveau Front populaire (NFP), la France Insoumise (LFI) a proposé un nom pour Matignon… et entend l’imposer. « Avec le Nouveau Front Populaire, si le président nomme quelqu’un d’autre que Lucie Castets nous allons déposer une motion de censure »a prévenu le président du groupe LFI à l’Assemblée nationale sur France Inter. « Nous irons le dire au Président de la République Emmanuel Macron qu’il doit respecter la souveraineté populaire, qu’il doit respecter le résultat des urnes et nommer d’urgence Lucie Castets à Matignon »a insisté Mathilde Panot, dénonçant une « un coup d’État du président qui n’est pas acceptable ».

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Une menace déjà brandie à de nombreuses reprises par la gauche, alors que les législatives anticipées ont abouti à une Assemblée fragmentée en trois blocs, avec un léger avantage pour le NFP. « Nous voulons être au courant de ce qui se passe », a martelé Mathilde Panot qui a décrit comme « scandaleux » cet qu’elle considère comme « Le coup d’État antidémocratique du président » qui n’a toujours pas nommé de Premier ministre, plus d’un mois après avoir accepté la démission de Gabriel Attal. « Même les médias étrangers s’en inquiètent », elle s’est indignée, citant notamment le quotidien allemand. Le monde.

Abroger la réforme des retraites et rétablir l’ISF

LFI a également menacé le chef de l’Etat d’engager une procédure de destitution à son encontre, sur le fondement de l’article 68 de la Constitution. « Ce n’est pas la première fois » qu’une telle initiative soit prise, a voulu rappeler Mathilde Panot en citant le précédent de 2016, lorsque la droite avait voulu écarter François Hollande. La démarche avait été signée par « Catherine Vautrin – ministre de Macron, Édouard Philippe – ancien premier ministre et président d’Horizons, Laurent Wauquiez »a souligné Mathilde Panot pour mieux démentir les critiques adressées par le camp présidentiel. En 2016, cette initiative n’avait pas été examinée car elle avait été rejetée en bloc par le bureau de l’Assemblée. « Nous sommes désormais majoritaires au bureau »Mathilde Panot a déclaré que le PS, sans lequel cette majorité tombe, s’était déclaré opposé à ce processus de destitution. Mais Mathilde Panot a dit ne pas craindre « discussions avec nos partenaires ».

« Souvenez-vous, il y a quelques semaines, on disait partout qu’au vu de la participation historique aux législatives, le résultat des urnes serait incontestable, explique Mathilde Panot. Du jour au lendemain, il est devenu contestable puisque le NFP a remporté ces élections. » La présidente du groupe LFI à l’Assemblée nationale a également rappelé que le précédent gouvernement démissionnaire n’avait tenu que neuf jours sous la Ve République… Détaillant les intentions de son groupe si leur candidat venait à entrer à Matignon, Mathilde Panot a indiqué vouloir « Remettre le Parlement au centre de la vie politique » et je veux y aller « à la recherche de majorités » notamment « sur l’abrogation de la réforme des retraites » ou le « restauration de l’ISF ».

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