« Si le patient avait eu des droits, et que ce n’était pas le médecin qui faisait ce qu’il voulait, l’affaire aurait duré moins longtemps. », estime le neveu de Vincent Lambert
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Euthanasie « Pour une loi applicable à tous, il faudra que la justice s’en occupe »
François Lambert, avocat, neveu de Vincent Lambert décédé le 11 juillet 2019 après onze années passées dans un état végétatif et six ans de bataille judiciaire.
(PASCAL BAUDOT/RADIO FRANCE)
François Lambert, avocat et neveu de Vincent Lambert, décédé le 11 juillet 2019 après onze années passées dans un état végétatif, revient dans la Discussion de Franceinfo sur le projet de loi sur la fin de vie présenté en Conseil des ministres le 10 avril 2024. .
« Dans l’affaire Vincent Lambert, si le patient avait eu des droits, et que ce n’était pas le médecin qui faisait ce qu’il voulait, l’affaire aurait duré moins longtemps. Et c’est au juge de garantir les libertés individuelles ! »souligne François Lambert.
Le neveu de Vincent Lambert, décédé après 11 ans de coma végétatif et six ans de bataille judiciaire, était invité au Talk de franceinfo mercredi 10 avril alors que le même jour le projet de loi sur la fin de vie, dernière étape avant son examen par les parlementaires.
« Il faudra forcément que le juge judiciaire s’en occupe »
« A le contraire de l’avortement où l’on peut trouver un médecin qui acceptera sa clause de conscience pour pratiquer l’avortement, poursuit François Lambert, si vous êtes en fin de vie, si vous êtes très malade, vous n’avez pas le choix dans le service dans lequel vous êtes placé. Vous n’avez pas non plus le choix du médecin qui vous soigne. Donc si vous voulez une loi qui s’applique à tous et qui vous donne effectivement des droits, il faudra forcément que le juge judiciaire s’en occupe, de mon point de vue. »
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