« Si le club veut doubler mon salaire pour répondre aux journalistes, je suis d’accord », ironise Éric Roy après la polémique Luis Enrique
Luis Enrique, entraîneur du Paris Saint-Germain, a été critiqué en milieu de semaine pour avoir répondu sèchement à une question de la journaliste de Canal+ Margot Dumont, après la défaite du PSG à Arsenal (2-0) : « Je n’ai pas l’intention d’expliquer ma tactique, parce que tu ne les comprendrais pas. »
Une intervention jugée inappropriée et méprisante, qui faisait suite à une première sortie du technicien espagnol une semaine plus tôt en conférence de presse : « Si on me donne un papier et qu’on me dit de signer pour éviter de parler à la presse mais en réduisant mon salaire de 50 %, Je signe », a-t-il déclaré.
« Je préfère qu’on me le demande plutôt que de ne pas me le demander »
« Même si j’aime Luis Enrique, si le club est prêt à doubler mon salaire pour répondre davantage aux questions des journalistes, je suis d’accord », a souri son homologue Éric Roy, entraîneur du Stade Brestois, en conférence de presse. Particulièrement bavard et disponible dans l’exercice médiatique, le technicien préfère « être sollicité que non sollicité », a-t-il poursuivi, alors que la large victoire de Brest à Salzbourg (0-4) a fait jaser cette semaine.
« Si nous sommes sollicités, c’est parce que nous produisons de bons résultats », estime-t-il. Ce que je souhaite, c’est qu’on parle de Brest, de mon équipe et de mes joueurs, qui sont les grands artisans des performances que nous réalisons. On se plaignait beaucoup dans ce club, de ne pas exister sur la carte et dans le football français. S’il peut y avoir un projecteur… »