« Si je n’avais pas été le patron, j’aurais été viré ! », 13 ans de développement pour ce jeu vidéo, sa sortie a été un miracle
Actualités du jeu « Si je n’avais pas été le patron, j’aurais été viré ! », 13 ans de développement pour ce jeu vidéo, sa sortie a été un miracle
Normalement, lorsqu’un jeu met trop de temps à être développé, le projet est abandonné et parfois le développeur est licencié. Mais quand on est aux commandes, la vie est plus simple et on peut prendre son temps.
Un voyage chaotique
Ce jeu qui a mis tant de temps à se développer n’est autre que Nioh, l’Action-RPG. En fait, cette dernière avait été annoncé en 2004puis sous un autre nom : « Oni ». Encore, il faudra attendre 2017 pour y jouer, disponible sur PC, PS4 et maintenant sur PS5. Yoichi Erikawa, PDG de Koei Tecmoa récemment révélé dans une interview les coulisses de ce long processus. Il affirme en effet effectuer des contrôles réguliers sur les jeux qui doivent sortir, à la recherche d’un critère bien précis : le jeu doit inclure « une nouvelle forme de divertissement ». Si ce n’est pas le cas, il demande alors de tout refaire.
Cependant, il dit de Nioh que le jeu est un « exemple classique » de ce phénomènepuisque le jeu était (re)fait entièrement trois fois. D’abord en 2009, lors de la fusion des sociétés Koei et Tecmo, et le studio Omega Force – connu pour Dynasty Warriors – a repris le projet des mains de l’équipe Koei. Alors, c’est l’équipe Ninja – connu pour Dead or Alive – qui a repris le développement du jeu. L’homme d’affaires japonais a plaisanté sur les treize longues années de développement dont il est responsable : « Si je n’avais pas été le patron, j’aurais été viré ! »
Une attente qui en valait la peine
Yoichi Erikawa dit qu’après avoir refait le jeu trois fois, ils « ont sorti un bon jeu ». Et les chiffres semblent lui donner raison : Nioh, sa suite Nioh 2 (2020) et la version Nioh Collection (2021) au total plus de 7 millions de ventes. Selon lui, l’une des raisons de son succès est le Fusion Koeidont le point fort serait les « jeux historiques », et Tecmoqui « excellait dans les jeux d’action ». Aussi, le synopsis du RPG d’action historique ça donne envie : on incarne William, un navigateur irlandais devenu samouraï à l’époque féodale japonaise.
Le jeu mélange histoire et fantaisiedans un univers tiré de l’ère Sengoku (XVe et XVIe siècles au Japon). En plus, le personnage principal est inspiré d’un personnage historique : William Adams. Ce dernier est considéré comme le premier Anglais à avoir atteint le Japon, en l’an 1600, et aurait acquis le titre de Samouraï. Le gameplay, jugé relativement difficile, propose une expérience stimulante qui rend le jeu « Souls-like ».