Entretien
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Pour « Libération », le chanteur revient avec humour sur sa prestation de vendredi soir. Il est apparu en Dionysos peint en bleu et presque nu sur une scène au milieu d’un spectacle de drag.
Difficile d’avoir manqué ce moment de grâce au milieu du spectacle d’ouverture des Jeux Olympiques vendredi soir, sauf dans les régions du monde où les diffuseurs (comme le Maroc) ont choisi de couper la séquence. Le chanteur Philippe Katerine dans sa plus simple tenue, ou presque, plat principal d’un défilé éblouissant d’artistes de la scène drag et de la nuit, s’alanguit en caleçon au milieu d’une scène, peinte en bleu comme un Dionysos pailleté ou un bon génie tutti frutti. Sous les yeux ébahis des spectateurs du monde entier (dont un Elon Musk furieux qui a appelé la séquence « irrespectueux » sur X), il fredonne : « Vivons comme nous sommes nés, nus. » La chanson Nu, « plaidoyer pour la paix », sorti dans la nuit accompagné d’un clip inédit, partira en tournée avec son interprète en 2025, suite à la sortie de son nouvel album Zouzou. Débriefing de la performance avec l’artiste qui a remis ses vêtements.
Qu’est-ce que ça fait de sortir nu d’une cloche géante, peint en bleu, devant 2 milliards de spectateurs à travers le monde ?
C’est à dire qu’en tant qu’exhibitionniste, j’étais au summum de mon fantasme. Je suis exhibitionniste dès qu’il y a des caméras, je précise, pas dans la vraie vie. J’aime ça. Et là, c’est sûr que c’était une consécration, je n’aurais pas pu rêver mieux.
Comment avez-vous été contacté pour cette performance et comment la nature de la performance a-t-elle été décidée ?
Je venais de terminer cette nouvelle