« Si j’avais été homosexuelle, je n’aurais pas eu de problème pour le dire », affirme Élisabeth Borne
« Je n’ai vraiment pas compris », a déclaré mercredi le député Renaissance sur France Inter. L’ancienne Première ministre Élisabeth Borne a confié qu’elle trouvait « incroyable qu’on puisse imaginer » qu’elle « ait pu être homosexuelle et ne pas le dire », alors qu’elle était interrogée sur des rumeurs qui ont marqué son parcours politique.
« Il y a beaucoup de politiques qui n’ont aucun problème à dire qu’ils sont homosexuels », a-t-elle poursuivi, assurant que si elle l’avait été, elle n’aurait « pas eu de problème ». problème pour le dire. » « Mais il y a des petites rumeurs qui continuent », a regretté l’ancienne Première ministre qui, lorsqu’elle était à la tête du gouvernement, tenait à préserver sa vie privée. Elle a estimé qu’il s’agissait des « aléas de la vie politique ».
Elle dénonce le sexisme en politique
Son successeur à Matignon Gabriel Attal s’est réjoui, dans sa déclaration de politique générale devant l’Assemblée nationale en janvier dernier, de « pouvoir être Premier ministre tout en acceptant ouvertement son homosexualité ».
Dans un livre publié mercredi (Vingt mois à Matignonéditions Flammarion), Élisabeth Borne revient sur son expérience du pouvoir, marquée par les douloureuses réformes des retraites et de l’immigration. Elle dénonce notamment le sexisme en politique. « Ce n’était pas facile », dit-elle. « On a l’impression qu’il y a deux catégories de Premiers ministres, des hommes et des femmes », a déploré Élisabeth Borne.