Shirine Boukli, pour Paris 2024, sur la plus haute marche du podium
Larbi Benboudaoud, son entraîneur, a dit un jour de Shirine Boukli qu’elle avait atteint le plus haut niveau « comme une fusée ». Un projectile dont le débit de parole est aussi rapide que ses mouvements dès qu’elle monte sur le tatami. La Gardoise, 25 ans depuis janvier, licenciée au Flam 91 (Longjumeau, Grigny et Châtenay-Malabry, dans l’Essonne), parle vite et ne perd jamais le sourire.
Ce paquet de nerfs qui évolue chez les moins de 48 kg n’a décidément pas de temps à perdre et se voit monter prochainement sur la plus haute marche du podium olympique : « La pression monte mais ce n’est pas de ma faute. Ça vient de l’extérieur puisque c’est à Paris. Mon objectif est d’y aller comme s’il s’agissait d’une « compétition» normale. Cinq combats en une journée, les filles, j’en ai eu mille fois. C’est une fois dans notre vie les JO à la maison… alors »dit-elle pour désamorcer le stress de ces derniers instants avant le grand jour, avant d’ajouter, comme pour se rassurer : « En tout cas, il faut travailler la pression pour qu’elle soit bonne. »