Entre le créateur Tony Ward et l’actrice Sharon Stone, ce n’est pas qu’une histoire de chiffons. Au fil des tapis rouges, des montées de marches et des photocalls, une grande amitié basée sur l’admiration mutuelle s’est développée. Il y a quelques années, l’actrice s’est laissée tenter par une somptueuse robe de l’artiste italo-libanais ; depuis, les deux amis ont collaboré à de nombreuses reprises.
Ce vendredi 22 novembre, c’est donc vêtue d’une pièce de Tony Ward que Sharon Stone est venue recevoir son prix Stella della Mole, sur la scène du Festival du Film de Turin. La création, d’un rouge profond, faisait scintiller l’actrice grâce aux fils Charleston brodés entre les cristaux. Pour compléter cette longue robe sirène au décolleté plongeant, une longue traîne flottait derrière elle, composée de trois mille fleurs d’organza de soie.
Cet exploit de couture a éclipsé tous ceux qui se tenaient à côté de Sharon Stone. Ce dernier, plus que à la hauteur de ces atours, a affiché un sourire radieux tout au long de la soirée. A 66 ans, l’actrice n’a pas fini de s’amuser sur les tapis rouges, prenant à chaque fois le temps de poser pour les photographes.
Sharon Stone n’a pas dit son dernier mot
Récompensée pour l’ensemble de sa carrière, Sharon Stone a profité de l’occasion pour prononcer un bref discours lors de son apparition sur la scène du Festival : « Le temps presse mais il est encore temps de faire des films importants qui peuvent changer le monde. (…) Je suis sur le point d’avoir une exposition à l’Ara Pacis de Rome, et j’espère qu’elle viendra aussi à Turin. J’ai fréquenté l’école Mensa de 8 à 12 ans, cela m’a poussé à travailler de plus en plus et à m’impliquer aujourd’hui auprès de l’ONU et de l’OMS, vu la souffrance qui existe, nous devrions tous nous traiter avec plus de compassion. »
C’est un message clair pour l’actrice américaine. Cette dernière a d’ailleurs exprimé son envie de quitter le pays depuis l’élection de Donald Trump, envisageant sérieusement d’acheter une maison en Italie.
