Contacté par Rugbyrama, Rafael Cuneo Libarona, chargé de défendre Oscar Jegou et Hugo Auradou, accusés d’agressions sexuelles, affirme que ses clients n’ont pas frappé la victime présumée et qu’ils ont eu des relations sexuelles consenties avec la plaignante.
Le rugby français est dans le brouillard. Après l’affaire Melvyn Jaminet, écarté du groupe pour propos racistes, Oscar Jégou et Hugo Auradou ont été arrêtés lundi en Argentine en raison d’une plainte pour agression sexuelle sur une jeune femme. Des faits qui se seraient déroulés dans la nuit de samedi à dimanche à Mendoza après la victoire du XV de France face aux Pumas (28-13).
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Actuellement au centre de détention de la police fédérale de Buenos Aires, les deux joueurs reviendront mercredi à Mendoza, accompagnés de leur avocat. Contacté par Rugbyrama, Me Rafael Cuneo Libarona s’est exprimé sur l’état d’esprit de ses clients. « Ils m’ont dit qu’ils ne l’ont jamais forcée (la victime présumée) à faire quoi que ce soit. Ils ne l’ont pas frappée non plus. Oscar Jegou et Hugo Auradou ne comprennent pas ce qui se passe. Ils n’arrivent pas à croire cette accusation. Il y a eu des rapports sexuels, oui. Mais c’était consenti. C’est ce qu’ils disent et après les avoir longuement écoutés, je les crois. »
Galthié a vu les joueurs
Selon leur avocat, les deux joueurs du XV de France sont « concernés » par cette affaire mais « veulent se battre pour démontrer la vérité ». « Je me battrai à leurs côtés pour prouver leur innocence. (…) Aujourd’hui, j’ai passé du temps avec eux, au centre de détention de la capitale fédérale. Le sélectionneur (Fabien Galthié) est également venu. Le consul de France en Argentine et l’ambassadeur de France dans notre pays sont également venus », a expliqué Rafael Cuneo Libarona.
Au milieu des nombreuses affaires extra-sportives, le XV de France affrontera l’Uruguay mercredi à Montevideo, avant de revenir à Buenos Aires pour défier à nouveau l’Argentine samedi 13 juillet.