sévèrement battu par Grill, Codorniou regrette des « attaques personnelles » qui l’ont « irrité »
Le candidat vaincu est revenu en conférence de presse sur le climat tendu de la campagne qui l’opposait à Florian Grill, réélu samedi à la tête de la Fédération française de rugby (FFR).
Réélu très largement à la tête de la Fédération française de rugby (67,22 % des voix), Florian Grill est d’autant plus légitime à présider pour mener sa politique que la participation au scrutin a été massive, avec un taux de participation proche de 90 %. Un véritable plébiscite. L’une de ses premières missions pour ce mandat « clair, démocratique et fort » qu’il a réclamé, outre les nombreux chantiers en cours, sera d’amener la paix et la tranquillité au sein de la maison bleue, après une fin de campagne houleuse où le ton est monté entre les candidats.
Un climat tendu
Un climat tendu que son adversaire, l’ancien international Didier Codorniou, a déploré lors d’un point presse, après avoir essuyé une défaite qu’il juge lui-même « sévère ». « Je ne me souviendrai pas des mauvais aspects que j’ai vécus sur le plan personnel, des attaques qui m’ont irrité, qui m’ont blessé ainsi que ma famille », a-t-il déclaré. « Je me suis souvent expliqué. Les réseaux sociaux, même si on ne les lit pas, on les commente. C’était très désagréable. » Jusqu’aux dernières heures avant le vote, l’ambiance est restée lourde, le camp Codorniou dénonçant notamment des irrégularités. « Nous avons obtenu l’apaisement lors de notre élection il y a quinze mois et je ne doute pas que nous l’obtiendrons », a promis Florian Grill.
« Le meilleur a gagné »
Préférant consacrer son discours aux enjeux de cette élection, Codorniou a émis un vœu : « J’espère que cette équipe, en responsabilité, saura être à l’écoute des nombreux présidents amateurs qui souffrent et qui sont en difficulté, qui ont besoin d’être aidés ». par la Fédération Française de Rugby. » « Je suis optimiste », a-t-il ajouté. Codorniou a également « chaleureusement félicité » Florian Grill, indiquant qu’il « respectait pleinement le choix des électeurs : « Mon seul maître est le suffrage universel. Le meilleur a gagné », a-t-il déclaré.
Concernant son avenir, Codorniou se donne le temps de réfléchir pour décider quelle suite il souhaite donner à cette aventure personnelle. « Il y a eu beaucoup de vibrations, beaucoup d’éléments positifs, et encore une fois, j’espère que le président Florian Grill agira très vite et qu’il saura réparer cette structure qui souffre beaucoup (…) Demain , ce qui est important c’est comment le rugby va rebondir. C’est ce que nous examinerons dans les mois à venir. »