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« Seuls les trois premiers de la classe avec une moyenne de 19 sont retenus »

Entre l’obsession de la sélection et la concurrence exacerbée, gérer la scolarité de son enfant est devenue une machine à stress.
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Entre l’obsession de la sélection et la concurrence exacerbée, gérer la scolarité de son enfant est devenu un sport de haut niveau et une machine à stress. Et si on lâchait prise ?

La lettre de motivation pour l’entrée de son fils en sixième au collège Stanislas est prête depuis l’année dernière. Il n’a que 9 ans et entre en CM2, mais les dossiers d’inscription doivent déjà être déposés. Rien ne prédestinait cette mère parisienne à faire de l’école sa préoccupation numéro un. Avec une mère institutrice et un père autodidacte, cette directrice marketing a grandi dans un petit village rural, suivi une bonne scolarité dans les écoles publiques, à des années-lumière de l’élitisme parisien. Et pourtant. Comme beaucoup de ses pairs, le sujet de l’école vient hanter ses jours et ses nuits.

L’implication des parents dans la réussite scolaire semble être devenue une constante, comme l’ont récemment montré deux chercheurs, Marie Duru-Bellat, professeure émérite à Sciences Po, et Sébastien Goudeau, maître de conférences en psychologie sociale à l’université de Poitiers, auteurs de L’intelligence peut s’apprendre (UGA Editions). C’est d’autant plus vrai…

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Ray Richard

Head of technical department in some websites, I have been in the field of electronic journalism for 12 years and I am interested in travel, trips and discovering the world of technology.
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