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Seuls les États africains membres de l’ONU sont admis : Bourita à la 1ère Conférence ministérielle du Forum de partenariat Russie-Afrique

Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, a participé aujourd’hui 10 novembre à la 1ère Conférence ministérielle du Forum de partenariat Russie-Afrique, qui se tient à Scotchi, en Russie.

Cette 1ère Conférence ministérielle, qui réunit les ministres des Affaires étrangères de la Fédération de Russie et des États africains membres de l’ONU, fait suite aux Sommets de Saint-Pétersbourg (2023) et de Sotchi (2019).

Son objectif est de faire le point sur les dispositions des Déclarations adoptées lors de ces deux sommets et d’identifier des perspectives de coopération tournées vers l’avenir, afin de mieux répondre aux attentes et aspirations des États africains.

La voix de l’Afrique à l’échelle internationale « doit être écoutée et respectée »

Dimanche à Sotchi, Nasser Bourita a plaidé pour que la voix de l’Afrique à l’échelle internationale soit écoutée et respectée. « Pour que la voix africaine puisse être entendue et influencer les affaires mondiales, il est important de rappeler certains fondamentaux », a déclaré M. Bourita dans son discours.

En ce sens, il a soutenu qu’« il ne peut y avoir de paix et de prospérité partagées en Afrique au bénéfice des peuples de notre région sans le strict respect de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de ses États membres », ajoutant qu’il ne peut pas non plus y avoir de paix et de prospérité partagées. prospérité sur le continent sans respecter les règles de bon voisinage entre États africains.

Rappelant l’impératif pour les partenaires du continent de s’éloigner des logiques de paternalisme et de tutelle, avec une Afrique capable de gérer ses problèmes, Bourita a noté qu’il ne peut y avoir de paix et de prospérité partagées en Afrique. si certains États africains s’érigent unilatéralement et sans aucune forme de légitimité en prétendus dirigeants du continent, alors qu’en réalité ils n’agissent que pour servir des agendas strictement nationaux.

« C’est au prix du respect de ces principes fondamentaux que la voix africaine se renforcera et pèsera sur les affaires mondiales », a insisté le ministre, notant que « ce n’est pas l’Afrique qui a besoin du reste du monde. En réalité, c’est le reste du monde qui a un besoin croissant de l’Afrique.

Selon Bourita, « Notre continent porte à travers le monde une voix singulière, celle d’un continent riche de son histoire et de sa diversité, fier d’être le berceau de l’humanité, mais aussi de son avenir, au grand potentiel. économique et démographique.

Le ministre a en outre précisé que le partenariat Russie-Afrique, qui présente un potentiel de croissance évident, doit être construit sur les priorités fondamentales du continent africain.

En vue du prochain sommet Russie-Afrique, a souligné Bourita, il serait souhaitable de « centrer nos réflexions sur les perspectives de coopération entre l’Afrique et la Russie, notamment dans les domaines de la sécurité alimentaire et de la sécurité énergétique ».

Il a également affirmé que le Royaume du Maroc accompagne parfaitement cette rencontre entre son continent identitaire, et son partenaire stratégique qu’est la Russie, précisant qu’avec les deux, « le Maroc a toujours été constant et cohérent sur la nécessité impérieuse de traduire son engagement en des actions concrètes, des initiatives ambitieuses et des projets structurants au service du développement humain, de la sécurité alimentaire, énergétique et climatique – la sécurité en bref ».

Par Le360 (avec MAP)

10/11/2024 à 10h25

Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
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