seulement un tiers des billets vendus, mais « pas d’inquiétude particulière » selon Amélie Oudéa-Castéra

A 100 jours du début des Jeux Paralympiques de Paris (28 août-8 septembre), l’événement peine encore à trouver son public. Si la billetterie des JO a été prise d’assaut, ce n’est pas le cas de celle de l’épreuve handisport. « Nous avons vendu actuellement 930 000 billets, soit un tiers des billets pour les Jeux Paralympiques. Il nous reste les deux tiers à vendre.a reconnu la ministre des Sports Amélie Oudéa-Castéra dans un entretien avec La Croix Dimanche. Au total, 2,8 millions de billets ont été mis en vente en octobre dernier.

Néanmoins, « à ce stade, il n’y a pas d’inquiétude particulière »a-t-elle voulu rassurer, citant l’exemple des Jeux de Londres en 2012. « Traditionnellement, de nombreux billets pour les Jeux paralympiques se vendent au moment des Jeux olympiques. A Londres, un million de billets pour les Jeux paralympiques ont été vendus pendant les Jeux olympiques., se souvient-elle. Durant les Jeux Olympiques (26 juillet-11 août), une communication spéciale Jeux Paralympiques est déjà prévue : « Nous dirons aux spectateurs « revenez pour le match retour des Jeux » et nous déploierons de nombreuses informations dans les sites de compétition, les zones de célébration mais aussi dans les espaces publics »dit le ministre.

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Billets à partir de 15 euros

Avant cela, Paris 2024 a lancé ce lundi, à l’occasion de la J-100 des Jeux Paralympiques, une campagne de communication pour donner envie aux spectateurs de se déplacer pour l’événement. « Avec le J-100, nous lançons une très bonne campagne qui va permettre d’accélérer les ventes »a indiqué Amélie Oudéa-Castéra à La Croix. Mettant en vedette trois para-athlètes (Arnaud Assoumani, champion paralympique de saut en longueur en 2008 à Pékin, la joueuse de tennis en fauteuil roulant Pauline Déroulède et le champion d’Europe de cécifoot Gaël Rivière), il met en avant le message : « Rien ne me manque sauf toi ». Cette campagne s’articule autour d’une vidéo, de capsules pour les réseaux sociaux et d’affiches, diffusées à Paris – notamment dans les couloirs du métro et dans les bus – et dans les communautés d’accueil des Paras.

Contrairement à la billetterie des Jeux olympiques, qui a fait tiquer le prix jugé abusif de ses billets, celle des Jeux paralympiques se veut bien plus accessible, avec des billets à partir de 15 euros. Mais attention, même si les deux tiers des billets sont encore en vente, « la situation est assez hétérogène »avec « certaines séances (qui) sont déjà pleines »a précisé Amélie Oudéa-Castéra, citant l’escrime en fauteuil ou le para-tir sportif. « Et il y a d’autres disciplines où, c’est vrai, il reste un taux d’occupation assez élevé à pourvoir. Sur le para-athlétisme, le basket-ball en fauteuil roulant, la paranatation et le tennis en fauteuil roulant, qui représentent les quatre principales jauges à remplir, nous allons mettre un accent particulier »indiqua-t-elle.