Divertissement

« Seule la rivière coule », « Vers la lune », « Moi, moche et méchant 4 »…

Quels films voir cette semaine (ou pas) ? Chaque mercredi, retrouvez nos critiques des dernières sorties en salles.

Scarlett Johansson dans « To The Moon » de Greg Berlanti.

Scarlett Johansson dans « To The Moon » de Greg Berlanti. Photo Dan McFadden/Apple Studios/Ces images

Par Le Service Cinéma

Publié le 9 juillet 2024 à 17h35

« Seule la rivière coule » de Wei Shujun

Genre : rêverie poétique. Dans la Chine rurale des années 1990, un policier enquête sur une série de meurtres. Les nombreux coupables potentiels le font douter. Mais son supérieur veut classer l’affaire. Une belle ambiance mystérieuse et des images fortes pour ce thriller fantomatique. (Avec Yilong Zhu, Zeng Meihuizi, Tianlai Hou. 1h42.)

« Vers la lune » de Greg Berlanti

Genre : Nous avons marché sur la lune. En 1969, la NASA engage un gourou de la publicité pour « vendre » la conquête spatiale à la population. Scarlett Johansson, tout en ongles vernis et costume rose bonbon, endosse le rôle. Une comédie hollywoodienne entraînante, entre satire et romance. (Avec Scarlett Johansson, Channing Tatum, Jim Rash. 2h11.)

« Les gens d’à côté » d’André Téchiné

Genre : confrontation fructueuse. Elle est dans la police et se prend d’affection pour ses nouveaux voisins… dont un militant anti-flic. André Téchiné scrute une de nos fractures sociales, à sa manière romantique, avec émotion et de grands acteurs. (Avec Isabelle Huppert, Hafsia Herzi, Nahuel Perez Biscayart. 1h25.)

« La récré de juillet » de Pablo Cotten et Joseph Rozé

Genre : fantastique d’été. Vous avez toujours rêvé d’occuper une école pendant l’été ? Pour rendre hommage à leur ami disparu, une bande d’amis se charge de réaliser votre souhait dans cette comédie sur le deuil aussi loufoque qu’excitante. Et surtout, jamais triste ! (Avec Andranic Manet, Alassane Diong, Alba Gaia Bellugi. 1h20.)

« Ici », de Bas Devos

Genre : changement de décor en douceur. Stefan, ouvrier du bâtiment à Bruxelles, doit rentrer en Roumanie, son pays d’origine. En attendant que sa voiture soit réparée, il erre un peu… Chronique et récit d’une rencontre, ce film erre, traîne, et capte de jolis moments suspendus. (Avec Stefan Gota, Liyo Gong, Teodor Corban. 1h22.)

« Longlegs » d’Osgood Perkins

Genre : « Cage » est de retour. Un agent du FBI tente d’attraper un tueur en série dans l’Amérique des années 90. Un thriller d’horreur aux rebondissements improbables mais intelligents. Avec un contre-type brillant de Nicolas Cage en meurtrier clownesque. (Avec Maika Monroe, Alicia Witt, Nicolas Cage. 1h41.)

« Le Médium », d’Emmanuel Laskar

Genre : rêve de diabolo. Un petit ovni de comédie sentimentale au burlesque indolent, avec des fantômes très incarnés et une Louise Bourgoin radieuse, toute de mélancolie lointaine. Délicieux comme une grenadine au coucher du soleil. (Avec Emmanuel Laskar, Louise Bourgoin, Noémie Lvovsky. 1h20.)

« Fils », de Gustav Moller

Genre : voyeurisme en prison. Un gardien de prison modèle se rapproche d’un dangereux détenu. Un drame à huis clos addictif mais terriblement violent, avec l’étonnante Sidse Babett Knudsen. (Avec Sidse Babett Knudsen, Sebastian Bull Sarning, Dar Salim. 1h40.)

« La Création des Dieux 1 », par Wuershan

Genre : Blockbuster chinois. Guerriers fratricides, sages taoïstes et princesse possédée, le film de Wuershan est un peu déconcertant, notamment à cause d’effets spéciaux parfois ratés, mais possède suffisamment d’atouts esthétiques et narratifs. (Avec Bo Huang, Fei Hsiang, Li Xuejian. 2h28.)

« Moi, moche et méchant 4 » de Chris Renaud et Patrick Delage

Genre : Moi, moche et redondant. On les aimait tant, le fameux Gru, et son armée de Minions irrésistibles en salopette. Mais au bout de quatre épisodes, la lassitude prend le dessus, et visiblement côté scénario aussi. (Avec les voix de Gad Elmaleh, Steve Carell, Audrey Lamy. 1h34.)

« L’Arbre à Histoires », collectif

Genre : papier découpé. Comme ce vieux paysan qui veille sur un arbre personnifié, dans le mouvement Le génie du pommier (Alla Vartanyan, 2020), les héros de cette anthologie de trois courts métrages d’animation trouvent le bonheur en prenant soin des animaux et des plantes. (0h38.)

« Saravah », de Pierre Barouh (1969)

Genre : vieux disques. Trois ans après le célèbre « Chabadabada » deUn homme et une femmequi lui a valu la célébrité, Pierre Barouh se lance dans une incursion musicale au Brésil. Son film est un journal de voyage décousu mais spontané et charmant, dans lequel on rencontre à la fois Baden Powell et Maria Bethânia. (Avec Pierre Barouh, Maria Bethânia, Baden Powell. 1h00.)

Malagigi Boutot

A final year student studying sports and local and world sports news and a good supporter of all sports and Olympic activities and events.
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