Selon le syndicat des professionnels de moins de 38 ans, proche de la FNSEA, « rien n’a changé et la situation s’est même aggravée » depuis le mouvement début 2024. Les engagements de l’État sont « trop longs » pour se concrétiser, alors qu’ils ne l’ont pas été. été « époustouflé par la dissolution ».
« Il y a un an déjà (en janvier en fait, ndlr), nous étions déjà sur le périphérique de Bordeaux, mobilisés massivement pour dénoncer des conditions de travail devenues intenables », rappellent les JA 33. Cette fois, il faudrait confiner la mobilisation. aux territoires, sans déborder sur la métropole. « Les actions seront plus dispersées sur le terrain car il y a encore beaucoup de travail dans les exploitations agricoles », explique un membre du syndicat.
Urgences locales
En Gironde, les revendications les plus urgentes concernent les digues, « qu’on n’a plus le droit d’entretenir, ce qui est une aberration », regrette Pierre de Roquefeuil, vice-président de JA 33 ; mais aussi le système d’assurance contre les risques naturels, « qui doit être revu » ; ou encore la viticulture « avec des vautours qui rachètent la production des exploitations en difficulté au prix de gros, que l’on trouve à 1,70 € la bouteille sur les foires aux vins ».