Ses parents l’ont privé de téléphone ; l’adolescent les tue et se cloître avec leurs cadavres pendant trois jours
L’adolescent sera jugé pour les délits d’homicide et de fémicide, port illégal d’arme à feu et atteinte à l’intégrité d’un cadavre.
Triple homicide à São Paulo : lundi 20 mai 2024, la presse brésilienne a fait état d’un fait divers ignoble, né de la folie meurtrière d’un adolescent de 16 ans.
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Privé de téléphone à la suite d’un conflit familial, le jeune homme s’est emparé de l’arme de service de son père – un policier – et a abattu de sang-froid ses parents adoptifs, ainsi que sa sœur cadette, rapporte Sud Ouest. Le père reçoit une balle dans le dos, les deux femmes sont touchées au visage. Le lendemain, le jeune homme se retrouve saisi d’une nouvelle crise, avec une telle fureur qu’il se précipite sur le cadavre de sa mère adoptive et la poignarde à plusieurs reprises.
Huis clos morbide : cloîtré pendant trois jours avec sa famille assassinée
Durant les trois jours suivants, l’adolescent est resté au domicile familial avec les cadavres – à l’exception de rares incursions à l’extérieur, au cours desquelles il a jugé bon de visiter la salle de sport et la boulangerie. Le lundi suivant, il a appelé les autorités et s’est rendu à la justice. Lorsque les enquêteurs lui demandent le mobile de son crime, ce dernier cite ce cas de téléphone portable confisqué et la frustration ressentie suite à la punition, comme le raconte le commissaire chargé de l’enquête, Roberto Afonso, mercredi 22 mai à l’antenne. . extrait de TV Record cité par Sud Ouest. Sa diction est neutre, son attitude froide lorsqu’il avoue ses actes.
L’adolescente sera jugée pour « délits d’homicide et de féminicide »
« Il faut comprendre s’il s’agit d’une frustration liée à une sorte de désordre », a déclaré le commissaire chargé de l’enquête. La suggestion qu’une seconde partie soit impliquée dans le meurtre a également été évoquée par le commissaire, précise Sud Ouest. Après s’être livré à la police, l’adolescent a été placé dans un établissement pour mineurs. Il sera jugé non pas pour des homicides dus à sa minorité, mais pour les délits d’homicide et de féminicide, de port illégal d’arme à feu et d’atteinte à l’intégrité d’un cadavre.