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Services publics, industrie, logement… : reçue par Michel Barnier, la délégation du PCF expose ses priorités

Une délégation du Parti communiste français a été reçue ce mardi 17 septembre à Matignon par le Premier ministre Michel Barnier. « Nous avons eu un entretien très franc qui a duré près d’une heure », a salué Fabien Roussel après son rendez-vous.

Pour ceux qui en doutaient, « Le Premier ministre nous a dit dès le début qu’il n’était pas dans son état d’esprit d’avoir des ministres communistes dans son gouvernement », a déclaré le secrétaire national du PCF aux journalistes présents. « Nous sommes républicains, clairement de gauche. Nous ne voulons pas ajouter du chaos au chaos. Il est important que les choses bougent, nous voulons que les choses avancent », a-t-il ajouté. il a expliqué justifier son choix de la confrontation et du dialogue, alors que les autres forces de gauche ont décliné l’invitation de Matignon.

« J’ai parlé de la coalition à laquelle nous appartenons. Nos attentes sont celles du Nouveau Front Populaire. Dans une situation sans majorité, chaque groupe, chaque vote comptera », a-t-il ajouté. « La délégation a mis en avant ses priorités », a indiqué le dirigeant communiste, qui était accompagné de la présidente du groupe CRCE-K au Sénat, Cécile Cukierman, et du député communiste Stéphane Peu.

« Nous avons pu discuter pendant près d’une heure des salaires dans les services publics, l’industrie, le logement et les municipalités », rapporte Fabien Roussel. L’ancien député du Nord a demandé au Premier ministre d’intervenir sur le sort de l’usine de carrosserie Durisotti à Sallaumines dans le Pas-de-Calais, où 450 emplois sont menacés.

La délégation obtient un rendez-vous sur Kanaky-Nouvelle-Calédonie

Stéphane Peu souligne pour sa part l’un des acquis de la réunion : une délégation de députés de Kanaky-Nouvelle-Calédonie sera reçue par le conseiller du Premier ministre, alors que la situation dans ce territoire d’outre-mer n’est pas stabilisée.

Les révoltes en Martinique ont également été évoquées. Le député communiste a également informé que, suite au signal d’alarme de la Fondation Abbé Pierre et de la Fédération du bâtiment, une loi transpartisane pourrait être adoptée pour faire face à la pénurie de logements.

L’épineuse question du budget a également été abordée, le gouvernement refusant de soumettre le projet de loi de finances à l’Assemblée. Mais le Premier ministre Michel Barnier n’a pas précisé ce qui se cachait derrière son intention, annoncée peu avant la réunion, d’augmenter les impôts. « Michel Barnier a exprimé son souhait d’une « plus grande justice fiscale ». On attend d’en savoir plus. Mais cela ouvre l’appétit », Fabien Roussel a plaisanté.

Même si le PCF accepte un dialogue républicain avec le gouvernement, ses députés voteront la motion de censure, jugeant l’exécutif illégitime et non conforme aux résultats des urnes, qui ont vu la gauche arriver en tête le 7 juillet.

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Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
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