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Serons-nous en meilleure santé avec la bague intelligente de Samsung ?

Serons-nous en meilleure santé avec la bague intelligente de Samsung ?

Effet waouh ? Partenaire des Jeux Olympiques 2024, Samsung vient d’annoncer de nombreuses nouveautés lors de son Galaxy Unpacked à Paris. De nouveaux smartphones pliables, tout d’abord, avec les Galaxy Z Flip 6 et Z Fold 6. Ensuite des smartwatches, avec la Galaxy Watch 7 et la Galaxy Watch Ultra (la nouvelle concurrente de l’Apple Watch Ultra). Ou encore de nouveaux écouteurs Galaxy Buds. Et enfin LA bague connectée, la Galaxy Ring ! Celle-ci a été révélée en début d’année au Mobile World Congress de Barcelone, puis exposée sous un globe au Samsung Store des Champs Elysées. Pour le grand public, il sera possible de passer au doigt la bague de tant de désir à partir du 27 juillet. Mais à quoi servira la bague 3.0 ? 20 minutes vous dit tout.

The Ring de Samsung, à peine plus grand qu'une alliance.
The Ring de Samsung, à peine plus grand qu’une alliance.– Christophe Séfrin/20 Minutes

Plus cher que la nouvelle Galaxy Watch 7

« C’est le symbole d’une nouvelle ère en matière de santé et de bien-être. » Samsung n’a pas mâché ses mots lors de sa présentation à son discours liminaire Le Parisien a dévoilé ce mercredi 10 juillet sa bague connectée The Ring. Dévoilée il y a quelques mois au Mobile World Congress de Barcelone, elle sera commercialisée dans les prochains jours pour la coquette somme de… 449 euros ! Soit 100 euros de plus que la nouvelle montre connectée Galaxy Watch 7 (44 mm) que Samsung vient également d’annoncer… et qui en propose davantage. Alors à ce prix-là, quelles sont les promesses de la Galaxy Ring ?

De nombreuses mesures en continu

Mesurant 2,6 x 7 mm, disponible en neuf tailles aux coloris or, argent ou noir mat, la bague en alliage de titane intègre trois capteurs : un capteur optique, un capteur de température, ainsi qu’un accéléromètre.

Ce couplage lui permet d’effectuer en continu de nombreuses mesures, notamment autour de notre activité : nombre de pas quotidiens, temps d’activité, calories brûlées, rythme cardiaque, niveau de stress. Mais aussi autour de la qualité de notre sommeil : temps d’endormissement, temps de réveil, mouvements et rythme cardiaque pendant le sommeil. Et même la différence de sommeil entre les jours de travail et les jours de repos ! Enfin, grâce à son capteur de température, la Galaxy Ring peut anticiper les cycles menstruels des femmes.

Une application et plus d’intelligence

Sur le papier, la bague de Samsung, qui fonctionne avec l’application Samsung Health, remplacerait donc la plupart des bracelets connectés, un peu passés de mode depuis quelques années. Ou encore les montres connectées comme la Galaxy Watch ou l’Apple Watch, particulièrement prisées par les sportifs pour quantifier leurs efforts.

Si le Galaxy Ring peut également être utilisé pour s’entraîner, il ne détecte automatiquement que la marche et la course. Il faut passer par l’application Samsung Health, c’est-à-dire son smartphone, pour lancer l’analyse d’une autre activité parmi la centaine disponible.

Les données Ring sont synchronisées avec l’application Samsung Health.– Christophe Séfrin/20 Minutes

« La Galaxy Watch est évidemment un outil pour mesurer ces éléments, mais aussi une extension du smartphone. La bague est plus minimaliste. Elle apporte cette notion de suivi sans écran et peut être oublié », explique 20 minutes Jérôme Bloch, Directeur Marketing et Stratégie de la Division Mobile de Samsung France. A tel point que vous pourrez la porter 7 jours d’affilée, 24h/24, avant de devoir la recharger dans son boîtier translucide. Un atout de taille par rapport à une montre que l’on recharge quasi quotidiennement ! Avec la norme IP68, la bague peut également être immergée.

Comme un étui, l’étui de chargement The Ring de Samsung.– Christophe Séfrin/20 Minutes

Une fois les données du Galaxy Ring enregistrées automatiquement puis compilées dans l’application Samsung Health, l’IA entre en jeu. Le but : « nous aider à les comprendre », explique Samsung. D’abord en nous dévoilant chaque matin un score énergétique, soit notre capital énergétique de la journée. Mais aussi et surtout en jouant le rôle de coach. En comparant nos données à celles qu’elle possède dans ses serveurs, l’intelligence artificielle serait ainsi capable de nous conseiller sur la manière d’atteindre des objectifs sportifs, mais aussi sur la manière d’optimiser la qualité de notre sommeil, par exemple. Reste à savoir quelle forme prendront ces conseils au quotidien, mais aussi quelle sera leur pertinence…

Les fonctions que nous espérons

Dans sa forme actuelle, la bague Samsung se positionne comme un outil de santé et de bien-être bien abouti. Au doigt, elle reste assez discrète et ressemble à une alliance un peu épaisse. Dommage que son accéléromètre ne soit pas encore conçu pour détecter les chutes (la bague pourrait être pertinente pour une personne âgée). On aurait aussi aimé que la bague propose un petit plus à 449 euros.

Alors que Samsung annonce qu’avec elle, la commande gestuelle permet de désactiver une alarme ou de prendre une photo, on aurait d’abord aimé pouvoir l’utiliser pour régler des achats sans contact, voire s’en servir comme d’une clé pour ouvrir une serrure, ou une voiture. C’est ce que proposait la bague connectée Aeklys développée en France par la start-up corse Icare en 2020… mais qui a fait long feu.

Nul doute que The Ring, qui reste un produit de niche, évoluera au fil des futures mises à jour et des nouvelles versions. Et rencontrera des concurrents, comme l’Helio Ring d’Amazfit (299 euros) dont le but est d’aider les sportifs dans leur récupération physique. Ou encore l’Ice Ring d’Ice Watch (199 euros) qui permet déjà le suivi de la santé.

Pour l’heure, le prix très (trop ?) élevé de la bagouse de Samsung pourrait rebuter plus d’une personne, même si le constructeur la propose aussi à 19 euros/mois pendant 24 mois. Mais le constructeur y croit. « Nous sommes très positifs sur l’avenir de ce marché dont la taille devrait être multipliée par six en cinq ans », s’enthousiasme Jérôme Bloch. Selon le constructeur, qui a visiblement réalisé une petite étude de marché, trois Français sur quatre seraient intéressés à l’idée de la tester.

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