Serin en patron, les Pumas impuissants… Les tops et les flops

Hauts

Serin, capitaine décisif

Le capitaine de l’équipe de France aux 44 sélections était attendu pour ce premier match face à l’Argentine. Joueur le plus expérimenté du groupe, il a réalisé un match de patron, agrémentant sa prestation d’un magnifique essai en solitaire. Un geste dont il a le secret. Après avoir démarré en bordure du ruck, il a joué au pied pour lui-même et a résisté au retour illicite de Pablo Matera pour aller marquer le premier essai des Bleus. Patron !

Une mêlée dominante

La mêlée tricolore était sujette à caution avant cette tournée estivale. Composée de nombreux jeunes joueurs et novices à ce niveau, elle a fait plus que répondre à l’appel. En progression constante, les huit de devant lui ont permis de récupérer de nombreuses pénalités. Mais surtout, la mêlée tricolore a été la rampe de lancement du jeu offensif tricolore. Une belle surprise qui augure de belles choses pour la suite de la tournée.

Frisch, une première sans faute

Pour sa première sélection avec le XV de France, Antoine Frisch a fait forte impression. Le centre qui évoluera au Rugby Club Toulonnais la saison prochaine, après s’être révélé avec les Irlandais du Munster, s’est montré décisif offensivement et défensivement. Tout d’abord grâce à un arrêt en bout de ligne face à Bautista Delguy à la 30e minute, puis en marquant un magnifique essai. A la 45e, le centre français est en relais de ses avants et marquera au bout d’une course de 20 mètres son premier essai avec le maillot floqué du Coq. Bref, une première au goût de come back.

Les flops

Les pumas n’ont pas rugi

Pour leur premier match sous les ordres de la légende Felipe Contepomi, on s’attendait à une équipe des Pumas déterminée, le couteau entre les dents. Il n’en fut rien. Bien que composé de nombreux joueurs clés, le collectif argentin n’a jamais semblé au-dessus d’un XV de France inexpérimenté et expérimental. Impuissants en attaque et dominés dans les phases de conquête, les Argentins ont été, en plus, très maladroits durant une grande partie du match. N’enflammant jamais leur public, longtemps apathique.

Boulettes de viande de Jaminet

Cela restera comme une action anecdotique de ce match mais cela en dit peut-être long sur le Melvin Jaminet d’aujourd’hui. Remplaçant au poste d’arrière derrière le jeune Léo Barré, le Toulonnais avait sûrement à cœur de faire une belle entrée en jeu pour montrer à son coach qu’il peut être un élément important de cette équipe. Malheureusement, il est l’auteur, à deux minutes de la fin, d’une grosse bourde sur une reprise en troisième rideau, qui coûte un essai aux Bleus. Un geste normalement basique pour un arrière de ce niveau qui n’augmentera pas son crédit auprès du sélectionneur.