En compétition à Canneseries, « Terrain sensible » est disponible en sept épisodes sur la plateforme Arte. L’été, deux groupes de jeunes marseillais se disputent le terrain de basket de leur ville. Entre la rage des filles de gagner la bataille et la fierté des garçons, les gangs rivaux se défient. Pour danser sur le terrain ou l’occuper sans raison apparente, les huit jeunes adultes sont prêts à tout.
A travers la joyeuse tempête, Inès (Lou Lampros) et Slimane (Idir Azougli) rêvent en secret d’amour et d’avenir. Le leader de la bande de garçons aspire à devenir chef dans les plus grands restaurants. Problème : il doit s’occuper de sa grand-mère malade. Slimane cache son visage : sa peur de l’inconnu est la seule raison qui le retient à Marseille. Au sommet de sa tour de béton, les journées monotones l’épuisent. De son côté, Inès revient de Paris pour les vacances avant de passer ses examens de ballet. Leur idylle va-t-elle les sortir de leur carcan social pour réaliser leurs rêves ?
La fin de l’été approche et les querelles autour du terrain de basket perdurent. Si cette mini-série ressemble à une adaptation de « West Side Story », la mort de Tony est ici représentée par la fin de l’enfance. Les disputes des deux gangs les raccrochent le dernier été avant l’âge adulte. Loin des clichés, la réalisatrice Aurélie Meimon dresse avec humour et émotion le portrait de la jeunesse contemporaine. Les personnages attachants font presque regretter le format court de la série : « Sensitive Terrain » se dévore.
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