Sept personnes placées sous OQTF « ont été repris par les Algériens », a déclaré le député Belkhir Belhaddad

Sept personnes placées sous l’obligation de quitter le territoire français (OQTF) « ont été repris par les Algériens »a déclaré le lundi 7 avril sur Franceinfo Belkhir Belhaddad, adjoint non enregistré pour Moselle, membre du groupe d’amitié France-Algérie à l’Assemblée nationale. 60 Algériens placés sous OQTF qualifiés comme « dangereux » Par les autorités françaises avaient été refusées par Alger en mars dernier, contre les principes de l’accord bilatéral de 1994.

Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, s’est rendu ce week-end en Algérie pour agir sur la reprise d’une relation bilatérale après plusieurs mois de tension. « La France souhaite allumer la page sur les tensions actuelles »dit le ministre français dimanche.

« Il y a déjà sept (OQTF) qui ont été affectés. Depuis plusieurs semaines, le congé consulaire a été bien émis pour un certain nombre d’entre eux par les services consulaires algériens. Les choses entrent progressivement en ordre »dit Belkhir Belhaddad. Selon le député, ces avancées diplomatiques tiennent « Beaucoup aussi à la relation très étroite entre le président Tebboune et le président Macron, car c’est cet appel téléphonique le 31 mars qui a permis de débloquer la situation. »

De plus, Belkhir Belhaddad confirme que le cas de Boualem Sansal « a été mentionné » Et « Mettez sur la table » Lors de la réunion dimanche entre le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, son homologue algérien, Ahmed Attaf, et le président algérien Abdelmadjid Tebboune. L’écrivain franco-algérien a été condamné à cinq ans de prison le 27 mars. Reprise de dialogue « peut aider » À sa libération, a déclaré le député. « La diplomatie est l’art de possible, c’est le seul moyen possible de s’assurer que cette escalade s’arrête. Nous prenons peu de temps le chemin. C’est une étape extrêmement importante »Il assure.