Santé

Sept découvertes médicales qui ont marqué l’année 2024

Cette année, plusieurs équipes de chirurgiens ont réussi à transplanter des organes de porcs chez des patients humains, un exploit très prometteur pour les personnes inscrites sur des listes d’attente de transplantation. La plupart de ces interventions concernaient la transplantation rénale, l’organe le plus fréquemment transplanté avec une demande croissante en raison de l’augmentation des cas d’insuffisance rénale terminale.

En mars, des chirurgiens du Massachusetts General Hospital de Boston ont pratiqué une xénogreffe de rein sur un homme de 62 ans. Le rein provenait d’un porc qui avait été génétiquement modifié pour améliorer la compatibilité : suppression des gènes porcins nocifs, ajout de gènes humains et inactivation d’un virus pour éliminer le risque d’infection humaine. Plus tard cette année-là, des médecins d’un hôpital de New York ont ​​transplanté un rein de porc génétiquement modifié et un thymus de porc pour réduire le risque de rejet de greffe.

Sur une note plus expérimentale, des médecins chinois ont également transplanté du foie de porc chez un homme en état de mort cérébrale. Le foie a continué à produire de la bile pendant les dix jours de l’étude.

Cependant, il reste encore beaucoup à apprendre avant que ces transplantations interspécifiques, ou xénogreffes, ne deviennent courantes. Aucun des patients évoqués ci-dessus n’a vécu longtemps après avoir reçu les organes de porc, bien que leur décès ne soit pas lié à la greffe. Des études montrent que le processus de rejet des organes animaux est très différent de celui des organes humains. Les scientifiques ont donc encore de nombreux défis à relever.

Actuellement, pour un diagnostic fiable, il est nécessaire de prélever un échantillon de liquide céphalorachidien ou de réaliser une tomographie par émission de positons, une méthode d’imagerie médicale également appelée TEP. Ces options ne sont pas disponibles dans les établissements de soins primaires, où les patients se tournent généralement vers une première consultation concernant les troubles cognitifs.

Baptisé PrecivityAD2, le nouveau test mesure la concentration de différents biomarqueurs de la maladie d’Alzheimer dans le sang. Selon les commentaires d’experts recueillis par National Geographic plus tôt cette année, cette découverte pourrait élargir l’accès au test et accélérer le diagnostic, permettant ainsi d’initier le traitement à un stade plus précoce de la maladie. Aux États-Unis, le test n’a pas encore été approuvé par la Food and Drug Administration et n’est pas couvert par Medicare, Medicaid ou les régimes d’assurance maladie privés. En Europe, les tests devraient être disponibles « dans les prochains mois » selon un communiqué publié en août 2024.

Ray Richard

Head of technical department in some websites, I have been in the field of electronic journalism for 12 years and I am interested in travel, trips and discovering the world of technology.
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