Sept candidats, dont le Français David Lappartient, briguent la tête du CIO
Sept candidats, dont l’ancien champion olympique britannique Sebastian Coe et le Français David Lappartient, se présenteront en mars 2025 pour succéder à l’Allemand Thomas Bach à la tête du Comité international olympique, a annoncé le CIO lundi 16 septembre.
Thomas Bach, à la tête de l’instance internationale depuis 2013, a annoncé après les JO de Paris son intention de passer le relais.
Sebastian Coe est le directeur de World Athletics et a été l’organisateur des Jeux olympiques de Londres 2012. David Lappartient est président de l’Union cycliste internationale et du Comité olympique français.
Sebastian Coe, double champion olympique du 1 500 m, dispose de son aura sportive, d’une surface médiatique renforcée par la puissance de la presse anglophone, ainsi que d’une longue carrière de manager.
Il s’est cependant attiré l’inimitié du monde olympique en décidant d’attribuer des primes aux médaillés d’or des JO de Paris, sans consulter personne, alors que la plupart des fédérations internationales n’arrivent pas à suivre financièrement.
Ses positions sans compromis, dont l’interdiction pure et simple des athlètes russes depuis le début de la guerre en Ukraine, contrastent également avec la recherche de consensus de Thomas Bach.
Des règles strictes
Les autres candidats à s’être officiellement déclarés sont : le prince jordanien Feisal al Hussein ; l’ancienne championne de natation zimbabwéenne Kirsty Coventry ; le Britannique d’origine suédoise Johan Eliash, président de la Fédération internationale de ski ; Juan Antonio Samaranch junior, fils de l’ancien patron emblématique du CIO ; et Morinari Watanabe, président de la Fédération internationale de gymnastique.
« Les candidats », a précisé le CIO, « présenteront leur programme par vidéo à tous les membres du CIO lors d’une réunion à Lausanne (Suisse) en janvier 2025. »
Encadrée par des règles drastiques, la campagne pour la succession de Thomas Bach s’annonce très feutrée. Le comité d’éthique, en plus des règles anti-corruption, a édicté des règles de discrétion très strictes.
Pour « prévenir les excès »les prétendants doivent « éviter toute comparaison » avec leurs rivaux et « ne devraient pas participer à aucun débat public entre eux »conformément à ces directives.
Non seulement les membres du CIO ne peuvent pas soutenir publiquement un candidat, mais cette neutralité s’applique à l’ensemble de la famille olympique, y compris les fédérations internationales et les comités olympiques nationaux et leur personnel : même un » J’aime « sur les réseaux sociaux leur est interdit.
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