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Lancé en décembre 2023 depuis la base aérienne de Vandenberg en Californie, le satellite peut désormais commencer sa mission de surveillance de la Corée du Nord.
Le premier satellite d’observation militaire sud-coréen va débuter sa mission de surveillance de la Corée du Nord après avoir subi une batterie de tests, a annoncé mercredi 14 août l’agence d’armement du pays. Le satellite a été lancé en décembre 2023 par une fusée Falcon 9 qui a décollé de la base aérienne de Vandenberg, en Californie. Deux semaines avant son lancement, Pyongyang avait affirmé avoir placé en orbite son propre satellite de reconnaissance militaire.
Depuis décembre, le satellite sud-coréen a subi plusieurs tests dans l’espace. Il peut désormais débuter sa mission de surveillance de la Corée du Nord, a annoncé dans un communiqué la Defense Acquisition Program Administration (DAPA), l’agence en charge des armements de la Corée du Sud. Le satellite sud-coréen doit surveiller les activités nord-coréennes. Il pourra notamment « capturer des images des zones souhaitées (Nord) »a déclaré DAPA.
Quatre satellites supplémentaires d’ici l’année prochaine
La Corée du Sud prévoit de lancer quatre autres satellites d’ici fin 2025 pour renforcer ses capacités de surveillance du Nord. Après deux tentatives infructueuses, la Corée du Nord a annoncé en novembre avoir réussi à placer en orbite son premier satellite espion, qui permettrait selon elle au dirigeant Kim Jong-un d’observer les sites militaires américains et sud-coréens dans le Pacifique. Aucune image n’a toutefois été rendue publique.
Séoul a affirmé que la Russie avait fourni une assistance technique à Pyongyang pour mettre en orbite son premier satellite espion militaire. Le lancement a été dénoncé par l’Occident, le Japon et la Corée du Sud, ainsi que par le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres.
