Jannah Theme License is not validated, Go to the theme options page to validate the license, You need a single license for each domain name.
ArtsDivertissement

« Sentinel », la nouvelle comédie délirante et trash de Jonathan Cohen

L’étoile de La flamme et Torche revient ce vendredi avec Sentinelleune comédie où il incarne un policier désorienté qui est aussi un chanteur de charme ringard.

Et si Francky Vincent, l’inoubliable interprète de Fruit de la passion Et Tu veux mon pénis, mené en parallèle de la chanson une carrière policière ? C’est le pitch de Sentinelleune nouvelle comédie décalée avec Jonathan Cohen, disponible dès ce vendredi sur la plateforme de streaming Prime Video.

Dans ce long-métrage imaginé par Hugo Benamozig et David Caviglioli, déjà aux commandes de terrible jungle avec Jonathan Cohen, et en écrivant le Torchel’acteur comique incarne François Sentinelle, un policier miteux et chanteur au charme ringard chargé d’enquêter sur une série de crimes violents à La Réunion.

« Au tout début, nous voulions faire un Magnum un peu gogol », raconte David Caviglioli. « Lors de l’écriture, nous avions imaginé ce gag récurrent : chaque fois qu’un personnage lançait une phrase un peu forte, cela donnait à Sentinel une idée de chanson. Le gag est devenu un concept cinématographique à part entière. »

Pour accompagner la promotion de leur film, Hugo Benamozig et David Caviglioli ont ainsi écrit de fausses chansons. Tout d’abord Le Kikiun titre coquin à la Francky Vincent, et surtout Regrettes-tu?une parodie de ballade sirupeuse dont le clip a déjà été visionné plus d’un million de fois sur YouTube.

Le charisme de « JoCo »

Avec Sentinelle, « JoCo » rompt avec ses rôles d’adolescents attardés. « On a tout de suite senti le potentiel très drôle de son côté mature, qui n’est pas encore exploité », a déclaré Hugo Benamozig. « Il a un côté Vittorio Gassman (célèbre acteur italien, NDLR), un peu de charme italien. Nous avions envie de travailler avec lui sur une masculinité un peu osée. »

Sentinelle a été écrit spécialement pour « JoCo »: « Pendant La torche, nous l’avons pratiqué intensément pendant six mois. Nous avions en tête son rythme de phrase, sa façon de se tenir dans une pièce, de s’asseoir au bout d’une table… Son charisme nous a énormément inspiré. Nous sommes partis de qui il est et nous l’avons caricaturé. »

Sentinelle s’inscrit dans la lignée des comédies américaines cultes comme le film De très mauvais flics avec Will Ferrell ou la série Kenny Pouvoirs avec Danny McBride. « On a fait une comédie un peu trash avec un personnage principal qui a une mule et qui est un peu vénérable. Sentinel, c’est vraiment Kenny Powers », résume David Caviglioli.

Peu d’improvisations

Connu pour son extraordinaire capacité d’improvisation, Jonathan Cohen respecte le scénario plus souvent qu’on ne le pense, insiste le réalisateur : « C’est un excellent lecteur. Il comprend les scènes, le personnage. Il annote son scénario et conserve toutes les versions. Il les connaît par cœur. Il propose souvent de réintégrer certaines répliques qu’il avait adorées dans les versions précédentes. Il a une vision complète du film. »

Certaines scènes ont été improvisées, « mais pas tant que ça », assure Hugo Benamozig. « Ses premières prises sont souvent tellement bonnes qu’on peut se le permettre. Il n’improvise pas parce que c’est faible. C’est toujours un plus. » « Les scènes sont faites pour lui. Comme il est dans son univers, dans son rythme, dans son langage, il peut improviser de manière pertinente », ajoute David Caviglioli.

Une comédie sanglante

Contrairement à de nombreuses comédies françaises, Sentinelle n’hésite pas non plus à retenir ses coups, quitte à basculer parfois dans le trash et le gore. « On a essayé d’être le plus sadique possible avec les personnages », sourit David Caviglioli. « On aime le gore avec Hugo. Ça nous fait rire. »

« On a voulu travailler la limite, faire une comédie où le spectateur peut se dire là où il n’a pas vu tel ou tel gag ailleurs, que c’est un peu dérangeant », complète Hugo Benamozig. Le duo s’est particulièrement inspiré de Rick et Morty, une série qui mélange habilement humour et trash. De quoi créer des scènes assez mémorables qui risquent de diviser le public.

« Nous avons dans le film un personnage qui fait un burn-out. Pendant ce temps, Sentinelle se plaint d’un problème à la hanche », raconte David Caviglioli. « Ce contraste marche bien à l’écran, mais après il y a des gens qui en sont choqués, qui trouvent ça un peu dur. On a donc évité de le rendre gratuit pour être toujours au service de l’histoire et de l’humour. »

Propulsé dans les 240 pays où Prime Video est disponible, Sentinelle a-t-il une chance de rencontrer le même succès international que Medellín en juin? Difficile de le savoir. En France, en tout cas, le film devrait cartonner et pourquoi pas donner lieu à une suite, comme le laisse penser sa scène finale.

Toutes les actualités du site n'expriment pas le point de vue du site, mais nous transmettons cette actualité automatiquement et la traduisons grâce à une technologie programmatique sur le site et non à partir d'un éditeur humain.
Photo de Malagigi Boutot

Malagigi Boutot

A final year student studying sports and local and world sports news and a good supporter of all sports and Olympic activities and events.
Bouton retour en haut de la page