Senneterre a connu plusieurs fermetures de restaurants au cours des dernières années, une situation qui limite les possibilités pour les citoyens, mais aussi pour les touristes.
On a eu des fermetures pour toutes sortes de raisons et la pandémie a aussi fait mal, comme partout au Québec
a déclaré Marie-Pier Bordeleau Genest, agente de développement au CDE, en entrevue sur l’émission Ça vaut le retour.
» Notre offre est limitée. La formule snack est bien représentée, mais nous n’avons plus de lieu où l’on peut boire un verre en dînant, avec des menus plus élaborés et une ambiance agréable pour sortir entre amis ou en famille. »
Une incitation à semer l’étincelle
Le CDE de Senneterre offre un incitatif financier pouvant atteindre 25 000 $ pour un projet répondant à plusieurs critères visant à occuper ce créneau.
Nous ne voulons pas seulement ajouter des restaurants pour en ajouter d’autres. Nous recherchons une offre plus de niche. On ne veut pas que ceux en place en subissent les contrecoups, mais on veut améliorer l’offre avec quelque chose de complémentaire
dit l’agent de développement.
Les projets seront évalués par les administrateurs de la corporation. Ils devront notamment prévoir un permis de vente d’alcool, une ouverture minimale de quatre jours complets par semaine, un minimum de 40 places assises, offrir au moins le dîner et le souper et prévoir un menu plus élaboré qu’une collation.
Avec une incitation financière, nous voulons semer l’étincelle pour les promoteurs qui voudraient se lancer, mais qui connaîtraient un frein financier. La société sera également là pour fournir un soutien au démarrage. Il y aura une évaluation de chaque projet, mais s’il est structurant pour l’environnement, il y a de fortes chances qu’il soit accepté
soutient Marie-Pier Bordeleau Genest.
– Avec les informations de Vanessa Limage
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