Un programme pilote de dépistage du cancer du poumon sera lancé d’ici fin 2025, a annoncé jeudi 23 janvier l’Institut national du cancer. S’il était généralisé, il pourrait permettre une réduction de la mortalité de près de 25 %. Pensez-vous que ce type de dépistage devrait être généralisé ?
L’absence d’une campagne généralisée et organisée de dépistage du cancer du poumon en France pousse l’Institut national du cancer (Inca) à agir. Selon France Bleu, l’établissement médical a annoncé jeudi 23 janvier qu’il mettrait en place d’ici la fin de l’année un programme pilote de dépistage généralisé baptisé « Impulsion ». 20 000 patients y participeront avant, peut-être, d’étendre ce dispositif de prévention à l’ensemble de la population.
Le cancer du poumon, provoqué notamment par le tabac, est l’un des plus mortels. Elle est souvent diagnostiquée tardivement, ce qui limite les chances de survie. La détection précoce de cette pathologie pourrait, selon les oncologues, réduire la mortalité de près de 25 %. Selon vous, faut-il investir davantage dans la prévention et le dépistage pour sauver des vies ?
Examens réguliers
Les participants à l’étude, les personnes âgées de 50 à 74 ans, les fumeurs et ex-fumeurs ayant arrêté depuis moins de 15 ans avec une consommation de tabac cumulée d’au moins 20 paquets par an, seront invités à se soumettre à des examens réguliers.
Réalisez notamment deux scintigraphies thoraciques à faible dose à un an d’intervalle afin de détecter d’éventuelles anomalies. Il leur sera également proposé d’arrêter de fumer. Seriez-vous prêt à participer à ce type de programme si vous apparteniez à une population à risque ?
En France, trois cancers (sein, colorectal, col de l’utérus) font l’objet d’un dépistage organisé, proposé systématiquement à une population ciblée. Pour le cancer du poumon, le principal obstacle pour les autorités sanitaires a longtemps été le risque de « surdiagnostic » de tumeurs qui n’évoluent finalement pas en cancer. Pensez-vous que le dépistage du cancer du poumon devrait être systématiquement proposé malgré le risque de surdiagnostic ?
publié le 27 janvier à 7h00, Louis Mbembe, 6Medias
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