Selon les services secrets ukrainiens, la Russie veut mettre fin à cette guerre avant 2026
Le chef des renseignements militaires ukrainiens, Kyrylo Boudanov, affirme que la Russie va tenter de mettre fin à la guerre en Ukraine avant 2026. Face aux sanctions économiques et aux pertes humaines, Moscou chercherait à éviter un affaiblissement de ses positions. Dans ce contexte, le rôle de la Corée du Nord dans le soutien militaire à la Russie devient un enjeu clé.
La Russie cherche une issue avant 2026
Depuis le début de l’invasion en février 2022, la Russie a fait preuve d’une détermination constante sur le front ukrainien. Cependant, le général Kyrylo Boudanov, chef des renseignements militaires ukrainiens, estime que Moscou pourrait viser une fin du conflit avant 2026. Cette déclaration intervient alors que la Russie subit les conséquences croissantes des sanctions économiques occidentales, associées à d’importantes pertes humaines.
Selon Boudanov, la pression économique et les difficultés à mobiliser des troupes sont des facteurs cruciaux qui poussent la Russie à envisager une sortie plus rapide de la guerre. La stratégie de Moscou semble donc évoluer face à une situation où le maintien d’une guerre prolongée pourrait affaiblir considérablement ses positions. Le chef du renseignement a toutefois réaffirmé que l’Ukraine, malgré la fatigue causée par deux ans et demi de guerre, n’a d’autre choix que de continuer à se battre.
La menace nord-coréenne et les livraisons d’armes à la Russie
Un autre élément inquiétant pour l’Ukraine est le soutien militaire croissant de la Corée du Nord à la Russie. Kyrylo Boudanov a souligné que Pyongyang joue un rôle clé dans l’approvisionnement en munitions, notamment en obus d’artillerie, de l’armée russe. Ces livraisons massives ont un impact direct sur l’intensité des combats en Ukraine. En effet, ces munitions permettent à la Russie de maintenir la pression sur le front, compliquant ainsi la tâche des forces ukrainiennes.
Les missiles balistiques nord-coréens constituent également une source de préoccupation, mais leur quantité relativement limitée réduit pour l’instant leur menace. Malgré les dénégations de Pyongyang, plusieurs enquêtes indépendantes confirment l’implication de la Corée du Nord dans les livraisons militaires de la Russie. Cette coopération pourrait être décisive dans la poursuite des hostilités et représente, selon Boudanov, « le plus gros problème » pour l’Ukraine à l’heure actuelle.