Selon certaines informations, les avions britanniques Vanguard auraient des logiciels russes à bord
La récente découverte selon laquelle les sous-marins nucléaires britanniques utilisent des logiciels développés en Russie et en Biélorussie a provoqué une onde de choc dans le secteur de la défense. Révélée par le Telegraph, cette affaire suscite de graves inquiétudes quant à la sécurité et à la souveraineté du Royaume-Uni.
Les sous-marins Vanguard au cœur d’un scandale de sécurité nationale
Les sous-marins de la classe Vanguard, pierre angulaire de la dissuasion nucléaire britannique, sont équipés de systèmes de gestion sophistiqués. Cependant, une enquête approfondie menée par The Telegraph et publiée début août 2024 a révélé que certains des logiciels utilisés à bord de ces sous-marins ont été développés par des ingénieurs basés en Russie et en Biélorussie, pays traditionnellement considérés comme des adversaires géopolitiques du Royaume-Uni. Cette révélation est particulièrement inquiétante dans le contexte des tensions actuelles entre l’Occident et la Russie.
L’enquête a révélé que le logiciel en question, qui aurait été développé par du personnel informatique britannique, ont en fait été sous-traités à des développeurs en Biélorussie et en Russie. Cette pratique, dissimulée sous couvert de confidentialité, exposait les systèmes critiques à des risques potentiels d’infiltration et de manipulation.
Les missiles balistiques nucléaires à la merci des Russes ?
Les implications de cette révélation sont vastes. Les sous-marins de la classe Vanguard, dont le HMS Vanguard, le HMS Vengeance, le HMS Victorious et le HMS Vigilant, sont chargés de transporter et de déployer les missiles balistiques Trident 2 D5. Chaque sous-marin est capable de transporter jusqu’à 48 missiles, chacun d’une portée de 7 500 kilomètres. Ces sous-marins opèrent depuis la base navale de Clyde en Écosse et constituent l’épine dorsale de la dissuasion nucléaire britannique.
Le fait que des logiciels critiques aient été développés par des ingénieurs situés hors du Royaume-Uni soulève des questions sur la sécurité des informations sensibles et la possibilité de cyberattaques.
Lancement d’une enquête pour vérifier la sécurité des sous-marins britanniques Vanguard
La réaction à cette révélation a été immédiate. Le ministère britannique de la Défense a lancé une enquête pour déterminer l’ampleur de cette externalisation et les risques associés. Ben Wallace, ancien ministre de la Défense, a déclaré : Cette situation expose le Royaume-Uni à des risques sécuritaires considérables. La Russie et la Chine cherchent constamment à exploiter les faiblesses des infrastructures critiques des pays occidentaux. « .
Ce scandale fait suite à une série de problèmes techniques et de scandales qui ont affecté les sous-marins britanniques. En novembre 2023, une panne technique sur le HMS Vanguard a failli provoquer une catastrophe, mettant en danger la vie des 140 membres de l’équipage. De plus, des rapports ont fait état de réparations critiques effectuées à la hâte, parfois en utilisant des matériaux inappropriés tels que la Super Glue.
