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Sekkouri donne le coup d’envoi de la rentrée de la formation professionnelle


Au total, 678 605 stagiaires poursuivent leur formation pour l’année 2024-2025, répartis dans 2 250 instituts. formation professionnellePour accompagner cette croissance, 24 nouveaux établissements ouvriront leurs portes, dont le Cités des métiers et des compétences (CMC) programmées, portant ainsi la capacité totale de ces établissements à 21 865 places. Par ailleurs, dans le cadre de l’accompagnement social des stagiaires de la formation professionnelle, notamment ceux issus zones ruralesle ministère a également renforcé son système d’internats avec quatre nouvelles structures, portant le total à environ 143 avec une capacité d’accueil de 19 085 bénéficiaires.

Le taux d'insertion professionnelle des diplômés de la formation professionnelle atteint 90% (Sekkouri)

Au niveau sectoriel Santéun pilier fondamental du développement socio-économique, et conformément à la Vision Royale pour l’accès universel à des soins de qualité, le système de formation professionnelle a été renforcée, a souligné le ministre de l’Inclusion économique, des Petites entreprises, de l’Emploi et des Compétences, Younes Sekkouri. Et à noter que le nombre d’établissements de formation dans le domaine de professions de santé Le nombre d’établissements de formation professionnelle s’élève à 347, dont 326 privés, et a permis de former 52.791 stagiaires dans 38 filières spécialisées. « Cet effort illustre l’engagement du Maroc à former des professionnels qualifiés pour répondre aux besoins croissants du secteur », a-t-il noté.

De son côté, la directrice générale de laOffice de la Formation Professionnelle et de la Promotion du Travail (OFPPT), Loubna Trichaa dit que le établissements de formation professionnelle pertinent pour leOFPPT accueillent dès mercredi les stagiaires de deuxième année pour l’année de formation 2024-2025, avec une offre totale de 414 800 places d’enseignement, dont 275 000 en première année dont le lancement de la formation est prévu le 6 septembre.

Concernant le nouveau Institut de Formation aux Métiers de la Santé et de l’Action Sociale de MeknèsMme Tricha a indiqué qu’il contribue à renforcer la capacité du système avec 768 places d’enseignement, dans le cadre d’une offre de formation diversifiée en 10 filières qualifiantes relatives aux métiers de la santé et du travail social. Réalisé selon une méthode de partenariat public-privéavec la contribution du ministère de la Santé et des professionnels, les 3 instituts de formation aux métiers de la santé et de l’action sociale (IFMSAS) de Meknès, Béni-Mellal et Oujda offrent une capacité d’accueil globale respective de 768, 624 et 768 places d’enseignement, soit une capacité totale de 2.160 places, selon les données de l’OFPPT.

En termes d’infrastructures, les trois instituts disposent d’une gamme d’espaces favorisant l’apprentissage dynamique, notamment des salles spécialisées et des salles dédiées aux soft skills qui permettent le renforcement des compétences linguistiques, entrepreneuriales, comportementales et numériques, en plus de centres de simulation dotés du matériel nécessaire pour garantir l’immersion des stagiaires dans un environnement proche de la réalité du milieu hospitalier. IFMSAS chacun comprend un Centre d’orientation professionnelle (COP) d’assurer un accompagnement personnalisé aux candidats, stagiaires et diplômés en termes d’information, d’orientation, d’accompagnement à la construction et à la réalisation de leurs projets professionnels, en plus des activités d’aide à l’intégration. Et afin de garantir des conditions d’hébergement idéales aux stagiaires, les IFMSAS de Meknès et d’Oujda disposent chacune d’internats d’une capacité de 120 lits chacun, dont 50% de filles.

Pour rappel, la création de ces trois Instituts s’inscrit dans le cadre de Fonds Charakamis en place par leAgence MCA-MarocM. Sekkouri a visité l’IFMSAS de Meknès, à travers le programme de coopération « Compact II » conclu entre le gouvernement du Royaume du Maroc et le gouvernement des Etats-Unis d’Amérique. La mise en œuvre des trois IFMSAS a nécessité des budgets respectifs de 82,7 MDH pour Meknès, 69,89 MDH pour Beni-Mellal et 81,82 MDH pour Oujda. Lors de cette visite à l’IFMSAS de Meknès, M. Sekkouri était accompagné du Wali de la région Fès-Meknès, gouverneur de la préfecture de Fès, M. Said Zniber, et du président du Conseil régional de Fès-Meknès, M. Abdelouahed El Ansari, en plus des représentants des partenaires économiques et des acteurs régionaux.

Apprentissage intra-entreprise : le Maroc ambitionne de former 50 000 apprentis d’ici 2026

De plus, Younes Sekkouri a annoncé l’intention de la gouvernement former plus de 50 000 apprentis d’ici 2026, notamment par la création de Centres de Formation en Apprentissage Inter-Entreprise (CFA-IE).

« Notre objectif, conformément aux instructions de SM le Roi Mohammed VIformer plus de 50 000 apprentis d’ici 2026, grâce à la création de nouveaux CFA-IE, au renforcement des partenariats avec entreprises et l’adaptation de entraînement « L’apprentissage est une discipline qui s’adapte aux besoins du marché du travail », a déclaré le ministre à la MAP. Dans ce sens, il a fait état du lancement ce mois-ci d’une feuille de route comprenant des mesures spécifiques pour cette dynamique d’apprentissage. Selon le ministre, plus de 50 CFA-IE ont été créés à ce jour, principalement dans les secteurs du textile, de l’automobile, du cuir et de l’hôtellerie, avec un taux d’insertion de plus de 80%.

Il a souligné que leapprentissage en entreprise est une solution gagnant-gagnant pour les jeunes, pour les entreprises et pour le pays dans son ensemble. Dans le même ordre d’idées, il a souligné l’engagement du gouvernement à soutenir la formation et le développement des compétences nécessaires à l’employabilité des jeunes à travers l’apprentissage en entreprise. Le ministre a précisé que le développement de l’apprentissage en entreprise constitue une priorité absolue pour le gouvernement. « Nous sommes convaincus que ce système contribuera à réduire le chômage des jeunes, à améliorer la productivité des entreprises et à renforcer l’attractivité du Maroc pour les investissements étrangers », a déclaré M. Sekkouri.

Le ministre a souligné que conformément aux Hautes Orientations Royales, le Département de la Formation Professionnelle a établi des partenariats avec de nombreuses entreprises pour créer ces Centres de Formation en Apprentissage Intra-Entreprise. Selon lui, ce dispositif vise à développer les compétences des jeunes en adéquation avec les besoins des entreprises, facilitant ainsi leur insertion professionnelle tout en améliorant la compétitivité des entreprises.

Ces centres offrent aux jeunes une formation technique et pratique directement au sein des entreprises, un modèle particulièrement adapté aux jeunes qui n’ont pas terminé leurs études, jusqu’au niveau du baccalauréat, a expliqué M. Sekouri. Il a relevé que « c’est le profil type des apprentis qui correspond aux NEET (ni en emploi, ni en formation, ni en éducation) », a souligné M. Sekkouri, notant que la coopération entre le ministère, le gouvernement et le secteur privé est « très solide » dans la mise en œuvre de ce système gagnant-gagnant. « Les demandes du secteur privé doivent être satisfaites, sinon le recrutement ne peut pas avoir lieu. Le secteur privé a tout intérêt à ce que cette coopération fonctionne », a-t-il noté.

L’apprentissage, qui combine 80% de pratique et 20% de théorie, est l’un des mécanismes les plus importants de cette collaboration, a-t-il expliqué. « Quand il y a un salaire et un accompagnement, cela s’avère très efficace. Le taux d’intégration atteint 100% et le taux de turnover ne dépasse pas 2% », s’est réjoui M. Sekkouri. Le ministre a indiqué que les budgets alloués par le gouvernement sont encourageants, mais que les entreprises participent aussi de manière significative pour soutenir ce processus.

lematin

Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
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