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Ségolène Royal, Première ministre : Quand l’espoir fait vivre

CHRONIQUE – Si elle admet que sa carrière politique est derrière elle, elle affirme néanmoins que dans la situation actuelle, c’est son « devoir » de proposer sa candidature.

Au moment où nous écrivons ces lignes, Emmanuel Macron consulte, consulte et consulte encore. C’est surprenant de la part d’un homme qui prend souvent des décisions sans consulter personne, sa dissolution pitoyable en est la preuve la plus flagrante. Désormais, il ne sait plus. Le voilà, pour une fois, sans idée. Il pourrait traverser la rue et aller demander son avis à un serveur, mais il préfère interroger des gens plus expérimentés. Incapable de décider seul, il interroge les autres, dont François Hollande, dont il était le ministre et qu’il a trahi.

Son ex-compagne, Ségolène Royal, a annoncé publiquement qu’elle était prête à être Première ministre. Son courage est admirable, rien ne lui fait peur. Si elle admet que sa carrière politique est derrière elle, elle affirme néanmoins que dans la situation actuelle, c’est sa  » devoir «  pour proposer sa candidature. Elle a même détaillé les membres de son éventuel gouvernement. On se pince. Il y aurait, en vrac, Laurent Nuñez, Éric Dupond-Moretti, Xavier Bertrand, Philippe Brun. Elle n’oublie pas de rappeler qu’elle a réuni 17 millions d’électeurs lors d’une élection présidentielle. C’était il y a longtemps. Quand on lui parle de Bernard Cazeneuve, elle considère que l’homme est trop  » rigide « . C’est vrai qu’on a du mal à le voir comme chroniqueur de Cyril Hanouna. « Je serai le premier anti-désordre, anti-chaos, anti-gâchis. Le premier ministre de la tranquillité. » Dommage que Jean-Vincent Placé ne se soit pas proposé également, ça aurait été une vraie rigolade.

Ray Richard

Head of technical department in some websites, I have been in the field of electronic journalism for 12 years and I am interested in travel, trips and discovering the world of technology.
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