Sébastien Loeb, la folle course-poursuite

Le baptême de Sébastien Loeb avec sa nouvelle voiture n’aurait pas pu pire commencer. Dimanche, lors du prologue du Rallye du Maroc, le pilote alsacien et son copilote, Fabian Lurquin, ont dû descendre après seulement 15 kilomètres. La faute à un saignement mal négocié. Si la voiture avait pu repartir, un triangle de suspension était tombé en panne, obligeant le duo à rejoindre la ligne d’arrivée à vitesse réduite.

Si les vingt minutes abandonnées dans l’affaire restaient anecdotiques, le prologue n’étant pas pris en compte pour le classement général, l’ancien champion du monde WRC s’est laissé libre, lundi, de s’élancer en queue du peloton et donc de devoir doubler un maximum de personnes. nombre de concurrents. Parti dans 120^e position, il a finalement terminé à un honorable 12^e place, à 12 minutes du vainqueur, son coéquipier Nasser Al-Attiyah. Et le Français aurait pu viser encore plus haut sans rupture de lien en fin d’étape puisqu’il se battait alors pour la 4e place.

Et Sébastien Loeb ne l’a pas forcé…

« J’ai eu de la chance, la plupart des camions se sont arrêtés pour me laisser passer »a-t-il dû admettre dès son arrivée, satisfait de sa journée malgré quelques alertes, notamment concernant la température dans l’habitacle et les amortisseurs. « La température était limite, mais il n’y avait pas vraiment de problème, a-t-il confié, ajoutant à propos de la suspension : « On a perdu du gaz dans certains amortisseurs, poursuit-il. La voiture était très, très flexible, donc j’ai dû être prudent dans les stands et sur le terrain difficile. La Dacia est assez « confortable » dans l’ensemble, mais un peu trop molle pour les cuvettes, j’ai donc dû être un peu sur la défensive à ces endroits. »

Sébastien Loeb s’est également réjoui de la victoire remportée par son équipier. « La victoire de Nasser est la bonne nouvelle du jour car elle montre que la voiture a l’air bien. Et les trois ont terminé la spéciale »» a-t-il souligné, déterminé à se lancer dans la lutte pour la victoire sur la deuxième étape.