Alors qu’il a sans doute déjà dit
adieu à ses rêves de victoire sur ce Dakar 2025, les problèmes de
surchauffe avaient clairement été identifiés par le pilote
alsacien.
La malédiction continue pour Sébastien Loeb. Déterminé à enfin
décrocher un premier sacre sur le Dakar, l’ancien pilote rallyes a
vu ses espoirs s’envoler dès le deuxième jour de course en Arabie
Saoudite. Conséquence de graves problèmes de surchauffe qui l’ont
empêché de rouler à pleine puissance et lui ont valu des arrêts à
répétition dans les dunes.
« C’est encore tombé sur moi, j’ai toujours la
poisse… », déplorait-il à l’arrivée, avant de détailler
la panne avec laquelle il a dû composer : « J’ai d’abord
perdu un ventilateur, la voiture chauffait à 120 degrés et perdait
un peu de puissance mais j’arrivais à peu près à gérer le truc.
Puis le deuxième est tombé en panne à son tour et là ça commençait
vraiment à chauffer. Puis le troisième a lâché et la température
est montée à 130 degrés, le moteur s’est mis en mode sécurité et
s’est arrêté. Il fallait attendre que ça refroidisse. »
Et Sébastien Loeb a une autre inquiétude
Sébastien Loeb l’avait mauvaise. Car ce problème avait été
identifié depuis plusieurs mois. « On a un problème de
compréhension du fonctionnement des ventilateurs depuis juillet et
il est toujours là, c’est quand même un peu con… »,
a-t-il encore lancé. Pour son baptême sur le Dacia Sandrider lors
du Rallye du Maroc, le pilote alsacien avait d’ailleurs déjà connu
des problèmes de surchauffe.
Mais il se voulait optimiste à l’approche du Dakar.
« L’équipe a fait des simulations et des tests en
soufflerie pour travailler sur notre système de refroidissement,
donc, logiquement, il n’y a pas de raison d’être plus inquiet que
ça, d’autant qu’il devrait faire moins chaud en Arabie qu’en
Afrique du Nord », affirmait-il à la veille du prologue.
C’était sans compter sur la malédiction qui le frappe sur le
Dakar.
Aux yeux du pilote tricolore, la principale inquiétude résidait
alors dans les triangles du Sandrider, qui lui avaient également
valu quelques arrêts intempestifs lors de ce Rallye du
Maroc. « Je pense qu’on a doublé la solidité des
triangles par rapport au Hunter. Est-ce suffisant ?,
s’était-il interrogé. Je ne sais pas, j’aurais aimé encore
davantage, mais il y a toujours un compromis à trouver entre le
renforcement et le poids. » Les problèmes ne font peut-être
que commencer.