Le rôle des sociétés de leasing (LOA) et de location longue durée (LLD) est très important. 60 % des voitures neuves sont des voitures en leasing.
Pour les véhicules électriques, cette part atteint même 80 %.
Depuis l’augmentation des ventes de véhicules électriques, les constructeurs et les loueurs (souvent filiale du constructeur) ont calculé une valeur résiduelle élevée pour les véhicules électriques ; un moyen de réduire le montant des loyers malgré un prix facial plus élevé que les véhicules thermiques.
Une valeur élevée qui permet d’obtenir une parité dans les prix de location entre les deux types de moteurs.
Une faible valeur résiduelle des véhicules électriques peut résulter de plusieurs facteurs selon cette étude ; le nouveau marché est artificiellement porté par des contraintes réglementaires (réglementation CAFE, obligations d’électrification des flottes d’entreprises et d’administrations, obligation de sortir du moteur thermique, création de ZFE-m) et par un faible appétit du public pour les véhicules électriques.
De plus, ces véhicules électriques sont plus chers à l’achat que les véhicules thermiques.
De plus, la vitesse de développement des technologies électriques entraînera l’obsolescence des voitures qui ne pourront pas trouver de deuxième ou troisième propriétaire après plusieurs années.
Si l’on se réfère à l’étude Autovista, les raisons de cette attitude attentiste sont multiples.
Compte tenu des évolutions technologiques futures attendues (batterie solide, charge par induction, architecture électrique 800 V), quelle entreprise ou quel particulier achètera dans dix ans un véhicule électrique d’occasion avec une autonomie de 300 kilomètres alors qu’un véhicule électrique neuf aura une autonomie de plus de 600 kilomètres ?
Toutes ces technologies annoncées devraient rendre les véhicules électriques actuellement en circulation invendables en tant que véhicules d’occasion.
Si la valeur résiduelle est surestimée, les rendements de leasing ou de location représentent un danger pour les distributeurs.
Les nouveaux modèles électriques voient de plus en plus leurs prix revus à la baisse, tandis que les véhicules d’occasion doivent être commercialisés sur la base de rachats et donc éventuellement revendus à perte sur un marché de l’occasion stagnant.
De plus, le taux de rotation de 60 jours chute fortement à 90 à 150 jours pour les véhicules électriques.
A terme, il faudra compter sur une revalorisation de la valeur résiduelle, certainement à la baisse, qui augmentera le loyer de base de la voiture électrique.
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