Scandale des airbags Citroën : une plainte contre X vient d'être déposée dans le scandale des airbags Stellantis
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Scandale des airbags Citroën : une plainte contre X vient d’être déposée dans le scandale des airbags Stellantis

Scandale des airbags Citroën : une plainte contre X vient d’être déposée dans le scandale des airbags Stellantis

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Trois avocats d’une association de consommateurs ont annoncé avoir déposé plainte lundi 29 juillet « contre X » dans l’affaire des airbags Takata défectueux qui équipent certaines Citroën C3 et DS 3. Ces voitures avaient fait l’objet d’un rappel massif en mai dernier par le groupe Stellantis, pointant un danger.

Deux mois après le rappel massif de milliers de Citroën C3 et DS3 en France (plus de 600 000 véhicules fabriqués entre 2009 et 2019 concernés en France, au Moyen-Orient et en Afrique du Nord), une première procédure pénale est désormais ouverte.

Trois avocats, Christophe Léguevaques, Vincent Fillola et Pierre Delivret, qui représentent les intérêts d’un groupe de consommateurs, ont annoncé avoir déposé une plainte « contre X » auprès du parquet de Versailles dans l’affaire des airbags défectueux de l’équipementier japonais Takata. « Les infractions reprochées sont la mise en danger de la vie d’autrui, la tromperie et les pratiques commerciales trompeuses », précisent les avocats qui défendent six plaignants en France.

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« Lors du rappel « Stop Drive » mené par le Groupe Stellantis sur des véhicules C3 et DS3 à partir de mai 2024, il est apparu que les constructeurs automobiles avaient connaissance depuis au moins 2014 de la dangerosité des airbags de marque Takata équipant plusieurs centaines de milliers de véhicules des marques Citroën et DS. Les plaignants estiment non seulement que ces rappels émis par le Groupe Stellantis ont été tardifs et insuffisants, mais dénoncent surtout le fait que les constructeurs ont continué à fabriquer et commercialiser des véhicules équipés d’airbags Takata malgré leur connaissance du défaut », ajoutent-ils.

« Compensation financière »

Au milieu des années 2010, aux Etats-Unis, des airbags Takata se sont déclenchés dans l’habitacle de véhicules après un choc, provoquant la mort de 27 personnes. Cette vague d' »airbags tueurs » touche la France et les Antilles. En France, dans les Hautes-Pyrénées, un homme de 51 ans a perdu la vie en novembre dernier au volant de sa C3 après une collision avec un autre véhicule.

« Outre la condamnation pénale des sociétés Citroën, DS et Stellantis, nous demanderons une compensation financière pour chacun des plaignants afin de réparer l’intégralité des préjudices subis ainsi que la mise en œuvre d’un rappel général et complet de tous les véhicules équipés d’airbags Takata défectueux, notamment ceux situés dans le Nord de la France qui ne sont toujours pas concernés par le rappel », explique Christophe Léguevaques. A ce jour, il y a déjà 1 347 inscrits à l’action de groupe. « Les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 8 septembre 2024 sur la plateforme myleo.legal ».

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De son côté, le groupe Stellantis accélère les réparations sur les voitures concernées pour remplacer les airbags Takata, qui avaient conduit la firme à la faillite après le scandale américain de 2017.

« 39.000 airbags ont été remplacés et 11.000 autres sont en cours de remplacement, sur 240.000 rappelés en France », précise le groupe dans un communiqué. Au total, 530.000 véhicules Citroën C3 et DS3 sont rappelés pour de possibles défauts d’airbags.

Pour fabriquer de nouveaux airbags, le groupe a investi dans une ligne de production chez l’un de ses fournisseurs, Joyson. Au total, 14 600 paires d’airbags sortent chaque semaine d’une usine située non loin de Rome.

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