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Entreprises : sauvée par ses salariés, Duralex revient sous la forme d’une Scop
Ils ont retroussé leurs manches et pris des risques pour sauver leur entreprise et leurs emplois. Le 26 juillet, les salariés du verrier Duralex sont devenus propriétaires de l’usine de La Chapelle-Saint-Mesmins en créant une coopérative.
(France 2)
Ils ont pris des risques pour sauver leur entreprise et leurs emplois. Le 26 juillet, les salariés du verrier Duralex sont devenus propriétaires de l’usine de La Chapelle-Saint-Mesmin en créant une coopérative.
Après trois mois de redressement judiciaire, les salariés ont repris la direction de la verrerie de La Chapelle-Saint-Mesmin (Loiret). Chaque salarié-actionnaire a investi au moins 500 euros dans l’entreprise. Duralex a connu six faillites en 27 ans et a subi 10 millions d’euros de pertes l’an dernier en raison de la flambée des prix de l’énergie et de l’effondrement des ventes à l’étranger.
Pour survivre, la coopérative a besoin d’argent et d’idées, comme une collecte temporaire en collaboration avec Le Slip Français. Duralex veut aussi réaliser +30% de chiffre d’affaires en cinq ans. Pour se relancer, la SCOP peut compter sur ses 228 salariés, dont certains ont été tirés au sort pour faire partie du conseil d’administration provisoire. Mais le projet ne fait pas l’unanimité dans l’entreprise, et la direction se donne neuf mois pour embarquer tous les salariés dans l’aventure. Le sauvetage de l’usine a néanmoins réjoui les habitants et commerçants de La Chapelle-Saint-Mesmin. Selon les premiers chiffres, le démarrage de la SCOP est meilleur que prévu.
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