Saucisses, brochettes… Le succès d’un distributeur de barbecue installé par un boucher de Dracé
Au début de l’été, la boucherie-charcuterie a installé un distributeur automatique en libre-service accessible 24 heures sur 24. De quoi ravir les clients, qui sont plus de 200 à être venus se servir en un mois seulement.
Pour beaucoup, l’été rime avec barbecue. Alors pour permettre à ses clients d’accéder à la viande nécessaire à un barbecue estival, un boucher de Dracé (Rhône) a installé au début de l’été un distributeur automatique de viande, composé de casiers dans lesquels les clients peuvent venir récupérer leurs produits 24 heures sur 24, sept jours sur sept.
« Des saucisses, des brochettes, tout ça. Je n’oublie pas d’ajouter des steaks, de la farce, car c’est la saison des tomates farcies », énumère Richard Auclair, boucher-charcutier propriétaire aux « Petits Gueulards », sur BFM Lyon.
Des clients déjà conquis
Le succès ne se fait pas attendre. En un mois, le boucher voit défiler plus de 200 clients, séduits par le principe.
« Je trouve ça très pratique. Je travaille un peu en décalé et c’est généralement fermé. Je viens donc ici en rentrant du travail », raconte un client.
« Des amis qui débarquent à l’improviste, on vient chercher un peu de viande. Je trouve ça génial », confirme François, un autre client.
Richard a dépensé 40 000 euros pour faire installer ce distributeur qu’il compte faire fonctionner toute l’année. « Après, cet hiver, ce sera certainement plus de bœuf bourguignon, de viandes braisées, de plats d’hiver », explique-t-il.
Production en circuit court
Grâce à ce distributeur libre-service, le boucher espère augmenter son chiffre d’affaires de 20%, mais aussi se libérer du temps pour travailler dans la ferme située juste derrière sa boucherie, l’entreprise familiale qu’il a reprise avec son frère après 20 ans à travailler en grande distribution.
« Mon objectif professionnel était d’élever mes animaux pour que les clients puissent manger de la viande de qualité », explique Richard.
D’autant plus que, n’ayant pas besoin d’acheter d’aliments pour ses animaux et évitant ainsi l’augmentation des coûts de production, le boucher est en mesure de proposer à ses clients, à un prix raisonnable, une « véritable vente directe ».