Noyé sous les ordres. Pendant la longue période de pandémie mondiale, le carnet de commandes était tel que les fabricants de vélos n’ont pas pu suivre. Conséquence directe, les délais sont rapidement devenus rallongables pour les consommateurs qui devaient parfois attendre un an avant (enfin) d’utiliser leur nouveau jouet. Aujourd’hui, l’attente, lorsque le produit n’est pas disponible en magasin, est bien plus courte.
« Dans dix jours, le vélo est là », précise Pierre-François Daubas, qui gère le magasin Giant de Châtenoy-le-Royal. Le constat est valable pour tous les types de vélos.
Les marques poussent les magasins à commander leurs produits
Si les délais se sont considérablement raccourcis, c’est parce que les stocks de vélos sont désormais gonflés, les constructeurs ayant produit beaucoup. Sauf que la demande s’est calmée. L’impact se fait sentir dans les entreprises locales.
« Un effet de sortie Covid »
« Il y a eu l’effet de sortie Covid. Nous avons tous commandé trop longtemps…
